Arthur Galarneau, le jeune homme qui aurait poignardé à mort trois membres de sa famille dans le quartier Rosemont vendredi, a été accusé de meurtre sans préméditation au palais de justice de Montréal samedi matin.
Publié à 7:24
Mis à jour à 10h47
Arthur Galarneau a comparu par téléphone dans la matinée devant la Cour du Québec. Il a été formellement accusé des meurtres au deuxième degré de Mylène Gingras, Francine Gingras-Boucher et Richard Galarneau.
Selon nos informations, il s’agit respectivement de la mère, de la grand-mère et du père de l’accusé.
Le SPVM a confirmé samedi matin qu’il s’agit bien de trois homicides. « Les trois victimes sont une femme de 53 ans, une femme de 75 ans et un homme de 53 ans. Il existe un lien familial entre les victimes et le suspect », a déclaré l’agente Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM.
Arthur Galarneau n’a pas de casier judiciaire, a également indiqué samedi le SPVM.
Il s’agit des troisième, quatrième et cinquième homicides à Montréal en 2023.
Selon nos informations, les cinq homicides survenus à Montréal en 2023 auraient tous été commis par des enfants soupçonnés ou accusés d’avoir poignardé un membre de leur famille.
L’interpellation musclée du jeune homme, couvert de sang, devant le duplex à vendre, a été filmée par des témoins. Une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux.
Les policiers avaient découvert les corps des trois victimes à l’intérieur de l’édifice, portant des traces de violence, «probablement causées par un objet pointu», a précisé un autre porte-parole du SPVM, Julien Lévesque.
La scène du crime a fait l’objet d’un important périmètre de sécurité. Plusieurs véhicules de police étaient sur les lieux et un poste de commandement a été établi. Les voisins ont également été interrogés.
Les employés et les patients qui devaient se rendre à l’Institut de Cardiologie de Montréal, situé en face du lieu du crime, ont été priés de se rendre à l’établissement par un autre accès que son entrée principale.
Lors d’un point de presse dans sa circonscription de L’Assomption vendredi, le premier ministre François Legault a déclaré qu’il s’agissait d’une situation «vraiment inquiétante».
Interrogé sur l’accumulation de drames mortels depuis quelques semaines, M. Legault n’a pas voulu s’avancer sur le cas précis dans le quartier Rosemont, mais il a souligné que partout dans le monde il y avait des problèmes liés à la Santé mentale.
Le Premier ministre a réitéré son engagement à augmenter l’enveloppe réservée à la santé mentale dans le budget qui sera présenté la semaine prochaine.
Avec les informations de Daniel Renaud, La presse et La Presse Canadienne
