Selon une nouvelle étude scientifique basée sur des échantillons prélevés sur le célèbre marché de Wuhan, l’origine du coronavirus pourrait être liée aux chiens viverrins, un animal proche du raton laveur.
Le saura-t-on vraiment un jour ? Un peu plus de trois ans après le début de la pandémie de Covid-19 qui a secoué le monde, et alors que l’OMS vient d’expliquer que le virus sera bientôt un problème comparable à la grippe saisonnière, l’actualité a été avancée pour comprendre comment la maladie originaire.
Ainsi, une nouvelle étude menée par des chercheurs internationaux pointe le rôle potentiel du chien viverrin, un animal proche du raton laveur. Auparavant, d’autres études avaient suspecté des chauves-souris ou le pangolin.
Les résultats de cette étude rendus publics il y a quelques jours sont issus de l’analyse d’échantillons prélevés sur le célèbre marché de Huanan, situé à Wuhan, une ville du centre-est de la Chine où le virus a été détecté pour la toute première fois. fin 2019.
Des traces d’ADN
Ces données ont été collectées dans les deux mois suivant la fermeture du marché le 1er janvier 2020 en raison de l’apparition dramatique et inquiétante de la pandémie de Covid-19 et proviennent du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCCPM).
---Et selon les analyses génétiques réalisées par une équipe de chercheurs internationaux, puis présentées à l’OMS, les échantillons contiennent bel et bien des traces d’ADN de chiens viverrins en grande quantité, ainsi que d’autres mammifères, comme des civettes.
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Des résultats qui contredisent également les premières conclusions publiées par des chercheurs chinois en 2022. Ils affirmaient qu’aucun ADN animal n’était présent dans les échantillons prélevés.
Le mystère reste donc pour l’instant entier sur les origines du coronavirus. Il y a quelques semaines, les autorités américaines relançaient la thèse d’une fuite d’un laboratoire qui aurait provoqué la pandémie.
