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Le témoignage glaçant de Maëva Coucke sur le harcèlement en ligne dont elle a été victime

En décembre 2017, Maëva Coucke sort de l’anonymat lorsqu’elle est élue Miss 2018 devant plus de 7 millions de téléspectateurs. Une consécration, pour la jeune femme alors âgée de 23 ans, qui prend une tournure particulière à la fin de la soirée. Dès qu’elle retourne dans sa chambre d’hôtel et retrouve son smartphone, elle découvre que son corps est saccagé sur les réseaux sociaux. Balai, anorexique, planche à pain… Je retrouve des critiques que j’ai subies quand j’étais plus jeune, mais au collège. Sauf qu’il y a beaucoup de Français qui viennent me critiquer”raconte-t-elle au journaliste Olivier Delacroix dans l’émission Dans les yeux d’Olivierconsacré au cybersexisme et diffusé mercredi 22 janvier sur France 2 et dont un extrait a été publié sur YouTube. Mais l’affaire ne s’arrête pas là.

« Méprisable et dégoûtant » : Maëva Coucke se confie sur les photos chocs qu’elle reçoit sur les réseaux sociaux

Car ces critiques ne sont que le point de départ d’un harcèlement incessant en ligne. Quand Maëva Coucke n’est pas dénigrée pour son corps ou sa morphologie, elle est la destinataire de photos extrêmement chocs. J’ai déjà reçu des photos de parties intimes d’hommesrévèle tristement Miss France 2018 dans l’émission Dans les yeux d’Olivieravant de reprendre. “J’en ai eu plusieurs, ou ça pourrait être des vidéos d’un homme faisant l’acte, se masturbant… Cela, en particulier, est presque ignoble et dégoûtant. Nous avons encore l’impression d’être des objets.regrette-t-elle auprès du journaliste Olivier Delacroix sur France 2.

Maëva Coucke’s take on online harassment

Un témoignage qui donne des frissons, mais qu’il ne faut surtout pas passer sous silence. Car, comme le souligne Maëva Coucke, les conséquences du harcèlement en ligne peuvent être extrêmement graves. Ce n’est pas parce que vous êtes une personnalité publique que vous devez accepter les critiques de toutes sortes. C’est de plus en plus violent. Plus les années passent, plus les gens sont connectés. Certains réseaux sociaux tentent de modérer au maximum les insultes ou autres, car les gens se suicident parce qu’ils sont harcelés. A cause des commentaires, à cause des gros mots, les gens préfèrent ne plus être en vie »se lamente-t-elle. Pour rappel, selon les chiffres de la Fondation d’entreprise Ramsay Santé, le harcèlement et les réseaux sociaux sont les deux principaux motifs d’idées suicidaires chez les jeunes de moins de 25 ans.

 
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