“Je pense que personne n’aurait pu prédire que City et le PSG allaient avoir autant de points lors de la 7e journée.” Tout le monde était en effet très loin d’imaginer, il y a quelques mois, qu’on aborderait cette avant-dernière journée de phase de Ligue avec ce doux euphémisme, signé Luis Enrique. Paris et City, 25e et 22e avant cette journée, à 15 points à eux deux, soit deux de plus que Brest ou Lille et trois de moins que le leader Liverpool, rivalisent pour éviter de dire au revoir à leur printemps européen.
Contrairement au club mancunien, Paris a été quasiment éliminé avant le début de ce 7ème acte. Jusqu’à la saison dernière, il y avait 16 tickets directement qualificatifs pour les 8es. Cette nouvelle formule n’en propose que 8, mais 16 autres à rattraper via un barrage. Voir le champion de France quasiment hors-jeu dans cette nouvelle configuration paraît inconcevable.
« Il ne faut pas voir les Skyblues plus beaux qu’ils ne le sont »
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À Stuttgart…
Paris joue dans la petite ligue pour l’instant. Ils ont le même nombre de points que Stuttgart (7), n’ont marqué que six buts jusqu’à présent – seuls le Shakhtar Donetsk, Sturm Graz, Gérone, le Red Bull Salzbourg, le Slovan Bratislava, les Young Boys et Bologne en ont eu moins après six rencontres. Et vacillé dès que la route s’est levée, contre Arsenal (2-0), l’Atlético de Madrid (1-2) et le Bayern Munich (1-0), ses trois seules défaites de la saison, ce qui en dit long.
Face au club mancunien, qu’il n’a battu qu’une fois sur sept dans son histoire, il va falloir mettre un terme à cette méchante habitude. En finir avec le manque d’efficacité ou toutes les autres excuses, plus ou moins pertinentes, avancées jusqu’à présent par Luis Enrique. Le timing aurait pu être pire : City vit sa pire saison depuis l’arrivée de Pep Guardiola.
Mais cela aurait pu être mieux, alors que les Citizens viennent d’inscrire six buts contre Ipswich Town alors que Paris battait laborieusement Lens, trois jours après un succès déjà arraché face à l’Espaly, pensionnaire de National 3. Le PSG s’est positionné dos au mur et face au limites de son groupe. La seule fois où il a battu l’ogre mancunien, Lionel Messi a inscrit son premier but dans la capitale après un une-deux avec Kylian Mbappé.
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…et loin du groupe de City
L’effectif n’est plus tout à fait le même. L’écart avec les meilleures années de QSI a rarement paru aussi grand, comme celui avec son adversaire de mercredi, durement ébranlé cette saison, certes, mais lourdement armé. « Il y a des nuances car chaque entraîneur développe son jeu en fonction de ses joueurs, mais on a une idée très similaire au départ »a expliqué Luis Enrique à propos de cette opposition. Tout est dans la première partie de sa phrase.
Guardiola s’appuie désormais sur un vrai numéro 9, un certain Erling Haaland avec qui il a remporté cette C1. Luis Enrique est toujours à la recherche de sa meilleure animation et s’apprête à bousculer encore une fois avec la signature de Khvicha Kvaratskhelia, non qualifié mercredi.
Sur la feuille de match, il n’y a pas de match, en effet. C’est au PSG de prouver le contraire. A Ousmane Dembélé de poursuivre sur sa bonne dynamique statistique (cinq buts lors de ses trois derniers matches). A Bradley Barcola de faire mieux en C1, à Gianluigi Donnarumma de se montrer enfin rassurant, à Luis Enrique de choisir le bon plan. Il faudra tout cela pour réaliser, mettre ensemble, ce qui semble être un exploit. La première de la saison, où Paris n’a plus le choix.
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