Eric Roy a confirmé mardi l’ambition du Stade Brestois de bien terminer la phase de championnat de la Ligue des champions pour tenter de décrocher une place directe pour les huitièmes de finale. Pour y parvenir, il faudra sortir de grands matches contre le Shakhtar Donetsk et Réal Madrid.
Très bien loti en Ligue des champions, Brest et son entraîneur Eric Roy visent une qualification directe pour les huitièmes de finale pour « éviter deux matches en février », avec les barrages, lors du déplacement face aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk mercredi. . Avec 13 points, les Bretons figurent actuellement dans le top 8. Un classement qui leur permettrait d’échapper aux barrages prévus les 11-12 et 18-18 février.
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Dans les trois semaines qui le séparent encore de ces dates, Brest compte déjà au programme deux matches de Ligue des Champions, trois en Ligue 1 et un en Coupe de France. L’entraîneur finistérien souhaite ne pas alourdir le calendrier de ses joueurs.
“C’est vrai qu’aujourd’hui, là où nous en sommes, nous voulons continuer à vivre cette compétition et si effectivement nous pouvons éviter deux matches en février, ce serait bien”, a reconnu le technicien ce mardi en conférence de presse.
Pas assez pour battre le Shakhtar
Pour rêver d’un accès direct aux huitièmes, Brest doit réaliser un gros match contre Donetsk. Le club breton enregistre, à cette occasion, les retours de Pierre Lees-Melou, Romain Faivre et Ibrahim Salah, absents samedi contre Rennes (2-1) et également de Soumaïla Coulibaly en défense centrale.
-“Après, on sait que ce sera très compliqué parce que même si on gagnait mercredi, ça ne nous garantirait pas ça”, a toutefois souligné Eric Roy, alors que la dernière journée leur offrira l’affiche la plus relevée de tous les temps, face au tenant du titre vainqueur, Real Madrid, au Roudourou de Guingamp.
Avant de poursuivre : « Cela nous fait quatre joueurs en plus et c’est important pour le groupe, car c’est vrai que nous sommes dans un flux un peu serré depuis quelques temps. (…) Ils ne sont pas non plus forcément complètement dans le rythme. Mais ça fait du bien de les avoir parmi nous et j’espère que, petit à petit, ils monteront en puissance.
Roy se méfie des talents du club ukrainien
Toutefois, même si Donetsk n’est que 27e de la phase de championnat avec quatre points en six matchs, Eric Roy se méfie du Shakhtar, décrit comme un « grand nom » européen au vu de sa participation régulière à la C1.
“Ils ont, au milieu de terrain ou devant, des joueurs capables de faire la différence dans le jeu combiné et dans les transitions”, a souligné l’entraîneur breton, citant notamment le maître à jouer Heorhi Sudakov ou l’ailier brésilien Kevin.
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