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la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier : Actualités

La justice administrative a rejeté mardi une demande de suspension d’urgence de la construction de l’A69, autoroute contestée qui doit relier Toulouse et Castres fin 2025, estimant qu’une telle mesure n’était pas nécessaire dans l’attente d’une décision sur le fonds prévue en février. .

“Le juge des référés ne suspend pas les travaux de l’A69 car l’affaire doit être jugée ‘au fond’ par le tribunal le mois prochain, le projet en question ne produira que très peu d’effets concrets d’ici là”, écrit le tribunal dans un communiqué. communiqué, rejetant ce nouvel appel de plusieurs associations et groupements opposés à cette autoroute qu’ils considèrent « d’un autre temps ».

“L’impact de la poursuite du chantier, dans ce court laps de temps, restera très limité”, poursuit le tribunal dans son communiqué, alors que “les impacts environnementaux se sont déjà produits à l’échelle globale du chantier”. .

Dans sa décision, le juge évoque également un risque financier mis en avant par les promoteurs de l’A69, comme l’État ou le constructeur Atosca, selon lesquels « l’application des clauses suspensives du contrat de concession et des contrats de travaux en cours, conjuguée avec le coût de la sécurité, se traduirait par un coût de plusieurs millions d’euros.

“Quand il s’agit de l’Etat ou du concessionnaire, on tolère beaucoup de choses et, en revanche, lorsqu’il s’agit de respecter le droit de l’environnement, on s’accorde une certaine générosité”, a immédiatement réagi Thomas. Digard, du collectif d’opposition La Voie est libre.

Pour lui, le juge « considère qu’un mois et demi de chantier ne peut pas avoir un impact significatif et donc que cela ne vaut pas la peine de suspendre, mais on voit qu’il y a cinq mises en demeure contre le concessionnaire sur une période similaire, c’est donc tout à fait “Il est possible de nuire à l’environnement en cinq semaines”, a-t-il déclaré à l’AFP.

En revanche, les préfectures des deux départements concernés par l’A69, Tarn et Haute-Garonne, ont rappelé mardi dans un communiqué commun qu’« après 22 mois de travaux et six recours en urgence traités par le tribunal administratif de Toulouse, le juge a toujours constaté que les conditions de suspension du travail n’étaient pas remplies.

– Livraison fin 2025 –

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Interrogé par l’AFP, un porte-parole d’Atosca souligne que « engagés à plus de 65% et mobilisant plus d’un millier de travailleurs, les travaux se poursuivent avec l’objectif d’une livraison à la fin de l’année 2025 ».

Pour un autre partisan de l’A69, le président PS du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, cette décision “réaffirme une nouvelle fois la légitimité de l’A69, soutenue par toute une collectivité”.

Le 13 janvier, lors de l’audience, les opposants à l’A69 ont demandé la suspension « urgente » du chantier, dénonçant les effets sur l’environnement des « lourds travaux prévus » dans les semaines à venir.

Le collectif La Voie est libre et d’autres associations avaient présenté ce recours après la réouverture de l’enquête concernant les autorisations environnementales du site, décidée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.

Cette décision a été qualifiée d’« étonnante » par les associations qui, après des mois de lutte infructueuse contre ce tronçon d’autoroute de 53 km, avaient repris espoir, lorsque le rapporteur public s’est prononcé en faveur de l’annulation de l’autorisation du chantier, lors d’une audition sur le fond le 25 novembre.

La nouvelle audience sur le fond pourrait avoir lieu avant fin février, selon un calendrier provisoire communiqué aux opposants par le tribunal administratif.

 
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