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les buts de Lautaro et Dumfries décident

Il fallait répondre à Antonio Conte, l’Inter lui en a envoyé trois. Avec un peu trop d’efforts, l’équipe d’Inzaghi a vaincu Empoli à San Siro grâce aux buts de Lautaro, Dumfries et Thuram en seconde période – le score temporaire 2-1 de l’ancien Esposito -, a suivi le rythme de Naples et est revenu à – 3 de les bleus. Toujours avec le « joyeux astérisque », c’est-à-dire le match à récupérer contre la Fiorentina. Inzaghi remporte la victoire malgré un turnover important et l’attention se porte désormais sur la Ligue des champions.

fantaisie zéro

En première mi-temps, Inzaghi (disqualifié et remplacé sur le banc par l’adjoint Farris) revoit les fantômes de mercredi dernier, jour du match nul à domicile contre Bologne. Sans les différents Bastoni, Calhanoglu, Mkhitaryan et Thuram – au repos en vue du match de Ligue des Champions la semaine prochaine sur la pelouse du Sparta Prague -, l’équipe garde le contrôle total de la possession et du jeu mais ne trouve pas d’espaces, d’éclairs, d’idées. Empoli attaque avec conviction également grâce au module conçu par D’Aversa, un 4-4-1-1 avec peu d’imagination (au départ l’ancien joueur Sebastiano Esposito sur le banc, le départ de Fazzini pour soutenir Colombo) et beaucoup de substance. L’Inter a failli marquer sur un coup de pied aérien de Lautaro – parmi les plus inspirés – dans le quart d’heure mais Vasquez a dit non. Peu de temps après, Toro a failli reprendre l’avantage : imprudence du duo Ismaijli-De Sciglio, l’Argentin l’a récupéré dans la surface et a touché le poteau. Un bois qui n’affecte pas la sécurité défensive des invités mais qui n’éclaire même pas la qualité offensive des Nerazzurri : Taremi semble encore une mauvaise copie de celui de Porto, Asllani est timide et imprécis, Carlos Augusto ne crée pas la même supériorité que Bastoni. Bref, l’Inter « 2 » semble encore loin du niveau de celui des très titrés. Barella tente d’allumer la lumière avec quelques tirs extérieurs stylistiquement remarquables mais loin du but et ils glissent rapidement à la mi-temps avec seulement 0-0, avec un seul tir cadré des Nerazzurri à la 45′.

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clignote

En seconde période, Inzaghi a confirmé sa confiance dans ceux qu’il a envoyés sur le terrain dès la 1ère minute, il n’a pas changé d’homme et en a immédiatement récolté les bénéfices. Mais pour sortir de l’impasse, l’Inter a besoin d’une invention de son capitaine : 55′, Barella dépasse Lautaro qui dégaine un superbe tir du droit que Vasquez touche mais ne peut pas repousser. But numéro 111 en Serie A avec l’Inter, plaçant Icardi à la 2e place du classement des buteurs étrangers de tous les temps du club. L’avantage ébranle les Nerazzurri qui, avant de prendre un gros risque à cause d’un dribble maladroit de Sommer, sont tout de suite proches de doubler à nouveau la mise avec Toro. Une fois le match terminé, Inzaghi a changé : à l’intérieur des grands noms Thuram et Mkhitaryan pour Taremi et Zlienski, tous deux opaques (notamment l’Iranien). L’équipe monte immédiatement le niveau et ce sont quasiment les deux remplaçants qui marquent le doublé. Côté direction, les pensées reviennent à Prague : minutes de repos pour un Lautaro Martinez très applaudi et espace pour Arnautovic. Empoli a subi le revers et a eu du mal à franchir la ligne médiane, l’Inter a contrôlé et poussé à la recherche d’un doublé qui clôturerait pratiquement le match. Et à la 79e minute ça arrive : un corner bien tiré par Asllani pour trouver Dumfries qui prend le relais, reprend le ballon de la tête et porte le score à 2-0. Course fermée ? Non. L’ancien joueur Seba Esposito anime la finale en récupérant un ballon lancé dans la surface des Nerazzurri, évitant De Vrij et tirant, 2-1. Il ne se réjouit pas et s’excuse auprès de son ancien public. Un peu de frayeur s’installe pour l’Inter, Empoli prend courage et se lance dans l’assaut final. Mais peu de temps après, il est puni à la reprise : Barella envoie dans l’espace Arnautovic qui, du coin de l’œil, voit arriver Thuram pour une passe facile au but. Cela se termine ainsi 3-1. L’Inter est sur les talons de Naples même avec de nombreuses réserves sur le terrain et envoie un message au championnat. « Amuleto » Farris travaille toujours : avec l’adjoint d’Inzaghi sur le banc, il ne se perd jamais.

 
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