Pourquoi la série a-t-elle initialement refusé de rendre les meurtres trop violents ?

Ce jeudi, Arte ravira les amateurs de thriller avec Meurtres de Sandhamn. Ici, nous aurons droit à l’épisode 9 de la saison 3, intitulé Max.. Une rediffusion qui va plonger Nora et Alexander dans une enquête particulière… En effet, entre le procureur et l’enquêteur, l’amour va prendre le dessus, mais en marge de cela, plusieurs événements étranges vont se succéder. Nora aura l’impression d’être suivie, jusqu’à ce qu’un cadavre soit retrouvé dans l’appartement d’un de ses lointains collègues…

Meurtres de Sandhamn : une série avec un style qui lui est propre

Une intrigue alambiquée, loin de miser sur le gore, dans la plus pure tradition des romans de Viveca Sten. En effet, la Suédoise en tête des ventes en librairie n’a jamais voulu se concentrer sur les crimes sanglants et autres atrocités horribles. Interviewé par TF1 Il y a plusieurs années, l’auteur partageait sa façon de voir les choses : « Je n’aime pas les livres où il y a beaucoup de violence, de sang : dix pages pour décrire des cerveaux explosés et des doigts cassés, ce n’est pas nécessaire ! Je préfère une intrigue assez complexe, où on réfléchit un peu, je suis plus Agatha Christie que Mickey Spillane. Dans les thrillers américains, les détectives sont toujours vieux, fatigués, ils boivent trop, ils ont des problèmes avec leurs enfants… »

Meurtres de Sandhamn : la criminalité est loin de régner sur l’île suédoise

Une façon de faire qui n’abandonne cependant pas la source même du thriller : les meurtres suspects. Toujours à TF1Viveca Sten avait partagé sa navigation sur son site, mettant en avant l’île de Sandhamn de manière amusante : « Sur mon site Internet, il y a une carte qui répertorie tous les endroits de l’île où « mes » corps ont été retrouvés. Aujourd’hui, on voit des groupes de touristes se promener, carte à la main, à la recherche de ces endroits, c’est drôle… Plus sérieusement, le seul véritable meurtrier que je connaisse sur l’île était une jeune femme qui a tué son bébé. Il devait y en avoir d’autres aussi. À l’époque, il n’y avait pas de policiers sur l’île, il fallait déjà trois jours pour arriver à Sandhamn, donc il n’y a pas de tuerie officielle.»