Juba Touabi, Media365 : publié le vendredi 17 janvier 2025 à 15h17
Le rêve de Dives-Cabourg (N3) d’affronter une grande équipe de Ligue 1, comme le Paris Saint-Germain, s’est brisé.
Le tirage au sort des huitièmes de finale de Coupe de France leur réserve un déplacement difficile à Cannes pour y affronter l’AS Cannes (N2). Une confrontation difficile à l’autre bout de la France, loin des espoirs des supporters normands. « Le pire scénario possible », a résumé Philippe Clément, entraîneur de Dives-Cabourg. La distance, le niveau de l’adversaire et les contraintes logistiques compliquent la tâche d’une équipe composée majoritairement de joueurs amateurs. Ce contexte contraste avec le quotidien des professionnels qu’ils vont challenger.
-« Nous voulions organiser une fête populaire »
Théo Fontaine, kinésithérapeute, et Maxime Verrier, commercial, font partie des joueurs qui devront prendre des jours de repos pour pouvoir se rendre dans le sud de la France. Le club, aux moyens modestes, se retrouve également face à un défi organisationnel majeur. « Nous voulions organiser une fête populaire. Dommage, on verra ça en quarts ! Plus nous avançons, plus nous avons de chances d’être Petit Poucet ! a assuré Stéphane Gilquin, président du club. Malgré de faibles chances, le président affiche un état d’esprit combatif.
L’AS Cannes aborde ce rendez-vous en pleine confiance. Invaincue depuis octobre, l’équipe reste sur sept victoires consécutives, notamment contre des équipes de Ligue 2 en Coupe de France. Cette dynamique impressionnante en fait un adversaire redoutable pour les Normands. Le match se tiendra au Stade Coubertin, à Cannes, les 4 ou 5 février. Une rencontre qui s’annonce difficile pour Dives-Cabourg, notamment en raison de la distance qui pourrait limiter le soutien de leurs supporters. Il faudrait faire plus de 11 heures de route pour soutenir l’équipe sur place.
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