La stat qui confirme Tchouaméni comme défenseur central

Aurélien Tchouaméni a été l’un des joueurs les plus critiqués après le match face au FC Barcelone. Aligné en défenseur central, le Français a pris l’eau, comme nombre de ses coéquipiers ce soir-là.

Puisque Rüdiger est le seul centre professionnel disponible dans l’effectif madrilène, suite aux blessures de David Alaba et Militao, Carlo Ancelotti a bricole et fait avec les moyens du bord pour composer sa charnière centrale. Et cela dure depuis des mois. La principale solution d’urgence trouvée par l’Italien est de repositionner Tchouaméni à ce poste. Canterano Raúl Asencio a également été utilisé, mais seulement lorsqu’Aurélien n’était pas disponible.

Souvent interrogé sur ce nouveau rôle attribué au Français, l’entraîneur du Real Madrid répète qu’il est satisfait de la performance d’Aurélien en tant que défenseur. Y compris après le Clasico perdu 5-2, où Tchouaméni a sombré face aux vagues catalanes.

« Je reste convaincu qu’il a bien fait en tant que défenseur central. C’est ce que disent les données. Mais je garde en tête que sa position idéale est celle de milieu défensif. Dès que nous ne le ferons pas, “nous aurons plus d’urgence en défense, quand Alaba reviendra, il reviendra à sa position de pivot”, a déclaré Ancelotti après ce match.

Une seule défaite

Ces données dont parle l’Italien sont faciles à localiser. C’est probablement le nombre de fois où le Real Madrid a perdu lorsque le Français était titulaire en défense. En effet, depuis la saison dernière jusqu’à aujourd’hui, Tchouaméni a disputé 20 matches à ce poste : 14 en Liga, 3 en Ligue des Champions, 2 en Super Coupe et 1 en Intercontinental. Sur ces 20 matches, le Real n’a essuyé qu’une seule défaite, celle du dernier Clasico.

De quoi certainement rassurer l’entraîneur madrilène dans ses décisions. Mais ce dernier le répète en salle de presse, au retour de David Alaba (très prochainement), c’est lui qui prendra place aux côtés de Rüdiger. Preuve tout de même que l’Italien a beaucoup de mal à faire confiance à Raúl Asencio, pourtant convaincant lorsqu’il a dû dépanner en défense.