600 000. C’est le nombre d’élèves de classe Terminale qui pourront s’inscrire à partir de ce mercredi 15 janvier sur la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur. Créé en 2018 pour remplacer le site APB (Admission Post-Bac), il a évolué depuis, permettant aux futurs bacheliers de trouver une formation qui répond à leurs critères.
Dans un communiqué de presse d’Article 1 précédé d’une enquête, 140 lycéens concernés par le choix des vœux ont partagé leur ressenti sur l’épreuve qui leur permet d’accéder à l’enseignement supérieur, après le baccalauréat.
D’après les résultats, 73% se sentent perdus et hésitants (+5,5% vs 2023) dans leur choix d’orientation. 70% se disent stressés ou paniqués (+ 4% vs 2023) quelques jours avant l’ouverture de la saisie des vœux sur Parcoursup.
Si ces chiffres sont élevés, l’association qui lutter pour plus de justice sociale dans l’enseignement supérieur et le monde professionnelexprime dans un communiqué que plus de la moitié des répondants (58%) s’autocensurent dans leurs choix d’études. Pour ces étudiants de dernière année, 55% estiment que certaines études ne leur sont pas accessibles. 53% citent la crainte de ne pas être à leur place dans la formation ciblée, et 42% estiment que le niveau académique est trop élevé. Pour Amel Hammouda, directrice générale d’Article 1 » L’autocensure des jeunes issus de milieux populaires constitue un obstacle important et intolérable. A niveau éducatif égal, les étudiants issus de milieux modestes ont une estime de soi académique inférieure de 15 points à celle de leurs pairs issus de milieux favorisés. »
Pour 65,2% des lycéens interrogés, leurs choix de formation sont liés à situations économiques et sociales ce qui peut les impacter. Voici les 3 critères qui guideront également leurs choix :
« Face aux différents obstacles économiques que connaissent les jeunes issus de milieux modestes, il est essentiel que les établissements d’enseignement supérieur travaillent sans relâche et porter des politiques ambitieuses en matière d’ouverture sociale. C’est une condition sine qua non de l’égalité des chances. », Souligne Amel Hammouda.
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