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Travaux d’intérêt général exigés contre un policier qui a transmis des informations à des criminels

Actualité | 15-01-2025 | 09h17

Le ministère public (OM) exige 140 heures de travaux d’intérêt général contre un homme qui travaillait pour l’unité de police du centre des Pays-Bas. L’ancien officier est soupçonné d’intrusion informatique et de violation du secret de fonction. Il aurait demandé des informations aux systèmes policiers entre 2017 et 2022, qui seraient ensuite tombées entre les mains de criminels.

L’affaire a été révélée lorsqu’un informateur a prévenu qu’un « contact avec la police » transmettrait des informations sensibles. Il s’est avéré que cette information avait été recherchée à partir du compte du suspect. Cela était suspect parce que l’agent n’avait pas enregistré ces actions et que le système était largement consulté pendant son temps libre.

Historique de recherche suspect

Au fur et à mesure que l’enquête avançait, de nouveaux documents de police ont émergé, se trouvant entre les mains d’un criminel, tous imprimés avec le récit du suspect. Sur cette base, le suspect a été arrêté le 30 août 2022 et plusieurs perquisitions ont été menées.

Les antécédents de recherche du policier dans le système policier ont ensuite été examinés. Cela montre que des dizaines de recherches ont été effectuées sur des noms, adresses et plaques d’immatriculation qui ne peuvent être liés à son travail de policier. Par exemple, le suspect a consulté des informations sur lui-même, sur sa rue et sur les membres de sa famille. Des conversations par chat ont été trouvées montrant que le suspect a transmis des informations provenant des systèmes de police à la demande de sa famille et de ses connaissances.

Gros risques

Le suspect a également fourni des informations sensibles aux contacts criminels du policier. Cela comporte des risques majeurs. “Il s’agit d’enquêtes dont les résultats peuvent potentiellement être utilisés pour nuire aux investigations policières”, explique le procureur de la République. «Cela peut également mettre en danger les policiers.»

Selon le ministère public, le policier a transmis des informations afin de recevoir également des informations en retour. “Il semble qu’il s’agisse d’une méthode structurelle du suspect”, estime le procureur. Le ministère public prend le suspect très au sérieux. « Les citoyens doivent pouvoir être assurés que les policiers traiteront leurs données personnelles avec respect. »

Selon le ministère public, le suspect a abusé de sa position d’officier et a ainsi gravement porté atteinte à l’intégrité de la police. Même si la police elle-même aurait dû faire davantage pour arrêter le suspect, estime le procureur. «La police a également utilisé la position d’information du suspect, sans poser de questions critiques sur la manière dont le suspect avait obtenu ces informations. La police en a également tiré une leçon.»

Service communautaire

Lors de la détermination de la peine, la gravité des infractions a été prise en compte. Cela s’explique en partie par le fait que le suspect a commis une nouvelle erreur après plusieurs avertissements de son employeur et un entretien avec le procureur (audience OM). La situation personnelle du suspect a également été examinée. Par exemple, le licenciement et ses conséquences pour le suspect ont été pris en compte.

Tout bien considéré, le ministère public exige un travail d’intérêt général inconditionnel de 140 heures. Le tribunal rendra sa décision dans deux semaines.

 
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