Actualités NOS•aujourd’hui, 21h30•Modifié aujourd’hui, 22h30
A Séoul, la capitale sud-coréenne, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le palais présidentiel, où siège le président suspendu Yoon Suk-yeol. Selon l’agence de presse Yonhap, le groupe compte environ 6 500 abonnés.
Ils se tiennent devant la maison en raison du mandat d’arrêt émis contre Yoon. Ils veulent utiliser la foule pour empêcher l’arrestation du président suspendu.
Yonhap a rapporté plus tôt dans la journée que l’Agence sud-coréenne anti-corruption (CIO) tentait à nouveau d’arrêter le président. Le CIO prévient également que les personnes qui s’y opposeraient pourraient être arrêtées.
La sécurité présidentielle et les partisans du président suspendu tentent une nouvelle fois d’empêcher une tentative d’arrestation :
Les partisans du président Yoon se rassemblent devant le palais pour éviter d’être arrêtés
Yoon est au palais présidentiel depuis des semaines, où il est protégé par la sécurité présidentielle. Une première tentative d’arrestation de Yoon a échoué en raison de la présence des gardes de sécurité et des partisans de Yoon. Le tribunal avait émis un mandat d’arrêt après que Yoon ait ignoré trois assignations à comparaître dans le cadre de l’enquête sur l’état d’urgence qu’il avait déclaré.
Le 3 décembre, Yoon a annoncé la loi martiale à la télévision. Ce faisant, il a éliminé le Parlement et les médias ont été placés sous l’autorité de l’armée. Il a levé l’état d’urgence le même jour sous la pression du Parlement.
Le Parlement a adopté une motion de mise en accusation contre Yoon onze jours plus tard. Il a depuis été suspendu dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle, qui décidera si Yoon doit partir ou être autorisé à rester.
Yoon est le premier président en exercice de la Corée du Sud contre lequel un mandat d’arrêt a été émis. Ses avocats affirment que le mandat n’est pas valide et que l’arrestation de Yoon serait illégale.
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