L’armée ukrainienne a annoncé mardi avoir frappé dans la nuit avec des missiles une usine chimique produisant des explosifs pour l’armée russe dans la région frontalière russe de Briansk.
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Ukraine : près de trois ans de guerre
Les éléments notables
MISE À JOUR SUR LA SITUATION
Retrouvez les principaux faits et déclarations liés à la guerre en Ukraine ces dernières 24 heures :
- L’armée russe a revendiqué lundi la prise de Pichtchane, un village minier près de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine. Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir « libéré » cette ville, située à moins de 10 km au sud-ouest de Pokrovsk et qui abrite un important site minier de charbon – où travaillaient encore 3 500 personnes début décembre.
- L’Ukraine n’est pas aujourd’hui dans la position de force nécessaire avant l’ouverture d’éventuelles négociations de paix avec la Russie, a prévenu le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. L’Ukraine n’est pas là parce qu’elle ne peut pas négocier en position de force pour le moment », a déclaré le responsable néerlandais lors d’un discours devant le Parlement européen à Bruxelles. « Nous devons faire davantage pour garantir qu’en changeant la trajectoire de ce conflit, ils seront en mesure d’atteindre cette position de force », a-t-il ajouté.
- Le président américain a réaffirmé que son pays et ses alliés occidentaux ne pouvaient « pas abandonner » l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à une semaine de l’investiture de Donald Trump. « Nous avons aidé les Ukrainiens à arrêter (le président russe Vladimir) Poutine. Et trois ans plus tard, Poutine a échoué dans tous ses objectifs stratégiques (…) Il a échoué à cause de l’unité de l’OTAN (… .) Nous ne pouvons pas abandonner », a insisté Joe Biden dans un discours à Washington sur les résultats de sa politique étrangère.
- Le président ukrainien a évoqué avec son homologue français Emmanuel Macron le soutien à l’Ukraine et un éventuel « déploiement de contingents militaires étrangers » dans ce pays, une idée évoquée ces derniers mois par les alliés de Kiev. « La conversation a été assez longue et détaillée. Nous avons discuté du soutien à la défense, des différentes formes de défense, des paquets d’armes pour l’Ukraine”, a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours quotidien diffusé sur les réseaux sociaux.
- Une attaque de drone ukrainien visant un site énergétique a provoqué mardi un incendie majeur en Russie, selon les autorités russes. Dans la banlieue de Kazan, capitale de la république russe du Tatarstan (Volga), “un réservoir d’essence a pris feu (…) à la suite d’une attaque de drone”, a indiqué le gouvernement local sur Telegram, assurant que “personne n’a été blessé”.
Minute par minute
USINE CHIMIQUE
L’armée ukrainienne a affirmé avoir frappé dans la nuit avec des missiles une usine chimique produisant des explosifs pour l’armée russe dans la région frontalière russe de Briansk.
“Les drones ont réussi à distraire les défenses aériennes russes, ouvrant la voie aux missiles pour atteindre les cibles principales”, après quoi une nouvelle vague de drones a frappé les infrastructures autour du site, a indiqué l’armée ukrainienne dans un communiqué.
BALTIQUE
Les dirigeants des pays de l’OTAN riverains de la mer Baltique ont ouvert des discussions en Finlande sur les moyens de renforcer la sécurité dans cette vaste zone maritime en réponse au sabotage présumé de plusieurs câbles sous-marins dont la Russie est soupçonnée. Une mission de patrouille dirigée par l’Alliance devrait être annoncée à l’issue de cette réunion, pour surveiller les activités “sous, au-dessus et à la surface de la mer”, estime auprès de l’AFP Iro Särkkä, chercheur à l’Institut finlandais des affaires internationales.
Plusieurs câbles sous-marins de télécommunications et électriques ont été endommagés dans la mer Baltique ces derniers mois. Les dirigeants et experts européens soupçonnent des actes de « guerre hybride » orchestrés par la Russie.
VISITE À Kyiv
Le ministre allemand de la Défense est arrivé ce matin à Kiev pour un voyage destiné à discuter de la poursuite du soutien militaire à l’Ukraine, une semaine avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, a indiqué le ministère.
Boris Pistorius aura des entretiens bilatéraux “sur la poursuite de la coopération et du soutien” et “sur l’industrie de défense ukrainienne”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère.
MACRON-ZELENSKI
Le déploiement de contingents étrangers en Ukraine, auquel Emmanuel Macron s’est montré plusieurs fois favorable, a été de nouveau évoqué lors d’un entretien avec son homologue ukrainien ⬇️.
MISE À JOUR SUR LA SITUATION
Retrouvez les principaux faits et déclarations liés à la guerre en Ukraine ces dernières 24 heures :
- L’armée russe a revendiqué lundi la prise de Pichtchane, un village minier près de Pokrovsk dans l’est de l’Ukraine. Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir « libéré » cette ville, située à moins de 10 km au sud-ouest de Pokrovsk et qui abrite un important site minier de charbon – où travaillaient encore 3 500 personnes début décembre.
- L’Ukraine n’est pas aujourd’hui dans la position de force nécessaire avant l’ouverture d’éventuelles négociations de paix avec la Russie, a prévenu le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. L’Ukraine n’est pas là parce qu’elle ne peut pas négocier en position de force pour le moment », a déclaré le responsable néerlandais lors d’un discours devant le Parlement européen à Bruxelles. « Nous devons faire davantage pour garantir qu’en changeant la trajectoire de ce conflit, ils seront en mesure d’atteindre cette position de force », a-t-il ajouté.
- Le président américain a réaffirmé que son pays et ses alliés occidentaux ne pouvaient « pas abandonner » l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à une semaine de l’investiture de Donald Trump. « Nous avons aidé les Ukrainiens à arrêter (le président russe Vladimir) Poutine. Et trois ans plus tard, Poutine a échoué dans tous ses objectifs stratégiques (…) Il a échoué à cause de l’unité de l’OTAN (… .) Nous ne pouvons pas abandonner », a insisté Joe Biden dans un discours à Washington sur les résultats de sa politique étrangère.
- Le président ukrainien a évoqué avec son homologue français Emmanuel Macron le soutien à l’Ukraine et un éventuel « déploiement de contingents militaires étrangers » dans ce pays, une idée évoquée ces derniers mois par les alliés de Kiev. « La conversation a été assez longue et détaillée. Nous avons discuté du soutien à la défense, des différentes formes de défense, des paquets d’armes pour l’Ukraine”, a déclaré Volodymyr Zelensky dans son discours quotidien diffusé sur les réseaux sociaux.
- Une attaque de drone ukrainien visant un site énergétique a provoqué mardi un incendie majeur en Russie, selon les autorités russes. Dans la banlieue de Kazan, capitale de la république russe du Tatarstan (Volga), “un réservoir d’essence a pris feu (…) à la suite d’une attaque de drone”, a indiqué le gouvernement local sur Telegram, assurant que “personne n’a été blessé”.
Kiev n’est pas aujourd’hui dans la position de force nécessaire avant l’ouverture d’éventuelles négociations de paix avec la Russie, a prévenu lundi le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. « L’Ukraine n’est pas là parce qu’ils (les Ukrainiens) ne peuvent pas négocier en position de force pour le moment »a déclaré le responsable néerlandais lors d’une intervention devant le Parlement européen à Bruxelles.
Et, a-t-il ajouté, « Nous devons faire davantage pour garantir qu’en changeant la trajectoire de ce conflit, ils seront en mesure d’atteindre cette position de force ». Mark Rutte insiste depuis son arrivée début octobre à la tête de l’Otan pour donner à l’Ukraine les moyens, notamment militaires, d’être en position de force face à la Russie, dans le cas où des négociations de paix devaient avoir lieu. ouvrir.
Le président élu américain Donald Trump, qui entre en fonction lundi prochain, a promis lors de sa campagne électorale de mettre fin à ce conflit entre l’Ukraine et la Russie en moins de 24 heures. Il s’est depuis donné plus de temps, mais des discussions pourraient néanmoins s’ouvrir rapidement, notamment grâce à une rencontre entre M. Trump et le président russe Vladimir Poutine.
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DOCUMENT LCI – Guerre en Ukraine : à Lyman, où les blessés du front sont soignés
M. Rutte a également appelé les Européens à dépenser davantage pour leur défense, face à la menace russe, bien au-delà du niveau actuel, notamment en réduisant « petite fraction » dépenses sociales en Europe. « Nous sommes en sécurité maintenant, mais pas dans quatre ou cinq ans »je t’ai.
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