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à quelques heures de la fin du Vendée Globe, les attentes et craintes des équipes à terre

Le verdict du Vendée Globe devrait probablement tomber mardi. C’est toujours Charlie Dalin qui occupe la tête de flotte sur son monocoque Macif Santé Prévoyance après 64 jours de mer, avec un écart important sur son dauphin Yoann Richomme, mais pas encore totalement décisif. Depuis le départ des Sables d’Olonne, la lutte pour la victoire a été intense et l’issue a été tout aussi intense pour les deux marins engagés et pour leurs équipes à terre.

La course a beau durer plus de deux mois, ce tour du monde est passé assez vite pour Jean-Luc Nélias, le manager de l’équipe de Charlie Dalin. « Le tout début, les 40 ou 50 premiers jours, sont passés très vite, c’était intéressant à suivre, avec la bataille, donc c’était génial. Et puis, évidemment, on a tous hâte que ça se termine”, admet le gérant.

Il faudra encore 48 heures en mer. Et comme sa petite équipe qui l’entoure, Jean-Luc Nélias garde les yeux rivés sur la performance du Normand qui a été en tête 80% du temps dans ce Vendée Globe. Navigation propre de Charlie Dalin, malgré l’usure. « C’est plutôt régulier et contrôlé. Il a certainement eu des moments de doute. reconnaît Jean-Luc Nélias, qui souligne surtout les risques liés à la fatigue.

« C’est l’ennemi principal du marin. Parce qu’il perd en lucidité, en stratégie, en tactique, il manœuvrera moins bien, il cassera du matériel. En fait, la fatigue est une spirale vicieuse. “

Jean-Luc Nélias

sur franceinfo

Et derrière l’intouchable Charlie Dalin, Yohann Richomme sur Paprec Arkea a également fait forte impression pour son premier Vendée Globe. « Nous sommes vraiment surpris tant par l’endurance du skipper que par la fiabilité de la machine »confides Romain Ménard, the Breton team director. « Yohann est vraiment incroyable. Il profite très bien de ce premier Vendée Globe. Il faut quand même souligner qu’il est le rookie d’un tour du monde des mers du sud, qui figure dans le top dix, douze marins.

Romain Ménard salue également le lien qu’il entretient avec la vie sur terre. Il est surprenant car il reste aussi très connecté à la vie terrestre sur des choses très pratiques dans nos vies de famille avec les gens de l’équipe ou sur des choses un peu plus professionnelles.

Des skippers performants et des bateaux qui tiennent le coup, confirme Guillaume Combescure, directeur technique de Charlie Dalin. « Il y a forcément des situations qui doivent être résolues rapidement. Mais il a toujours été calme et en contrôle. Il n’y a pas eu de coup de chaleur.

“Il n’y a jamais eu autant de risques d’avoir un problème grave qu’aujourd’hui, car l’équipement vieillit.”

Guillaume Combescure, le directeur technique de Charlie Dalin

sur franceinfo

Mais l’heure n’est pas encore à la délivrance pour Guillaume Combescure “Je n’avais pas le sentiment que ça allait bien se passer, jusqu’à présent, ça s’est bien passé, mais il y a plus de chances que quelque chose de grave se produise maintenant qu’il y a une semaine ou un mois.”

A terre, les équipes du duo de tête s’affairent à accueillir les deux solitaires, en héros vaillants ou en héros malheureux.

Vendée Globe : avec les équipes terrestres des deux leaders – Reportage de Jérôme Val

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