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, le super derby arabe ce soir. L’Inter est favori, mais Milan reste un canon lâche

Le seul qui regorge de santé (mais les supporters croiseront les doigts) est l’Inter de Simone Inzaghi. Ce n’est pas un hasard, même si un derby est toujours un match étrange, les Nerazzurri sont aussi considérés comme super favoris par les parieurs (1,38 pour l’Inter, 3,20 pour Milan). L’équipe d’Inzaghi, malgré Thuram aux stands et Lautaro en crise de but, a en effet atteint la sérénité du fort.

L’approche de ces défis est presque toujours parfaite. Avec des joueurs de premier plan, désormais vaccinés contre la pression d’une finale. Et en fait, l’Inter est l’une des rares équipes qui, jusqu’à présent, a toujours réussi à coincer l’Atalanta. Il dispose également de réserves aussi bonnes que les titulaires. Ce n’est pas un petit détail dans une saison aussi épuisante.

S’il y a une complication pour l’Inter, c’est que, dans cette finale, ils ont Milan devant eux. Le nouveau Milan de Sergio Conceicao, le Milan qui a incroyablement battu la Juve alors qu’il semblait que la Juve avait déjà clôturé le match. Des poules pour les Bianconeri ou un signe de redémarrage pour le Diable ? C’est difficile à comprendre car en une semaine seulement, si tu es rond, tu ne deviens pas carré. Mais si le derby est déjà un match étrange, Milan l’est encore plus. Personne n’a encore compris ce que cela vaut réellement. De temps en temps, le Diable se réveille. Comme à Madrid en Ligue des Champions, à Riyad avec la Juve et lors du dernier derby du championnat avec l’Inter.

Sur le papier, les Nerazzurri sont nettement plus forts. Mais une finale reste un match sec. Et si Teo Hernández et Leao, convalescent, se réveillaient ? Il est vrai que l’Inter a une longue série de succès, mais Milan, malgré tous ses problèmes, possède un profil international très important avec 50 trophées qui brillent au tableau.

L’Inter en a 46, mais le présent leur appartient entièrement. De plus, comme l’explique Stefano Pioli dans une belle interview avec Luigi Garlando dans la Gazzetta dello Sport, « il ne peut pas y avoir de projet gagnant sans un club fort derrière lui… ». L’Inter, un club fort, a montré qu’il l’avait.

 
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