Giovanni Mpetshi Perricard se qualifie pour les quarts après sa victoire sur Frances Tiafoe (6-4 / 7-6)

Frances Tiafoe va sûrement faire des cauchemars à Giovanni Mpetshi Perricard. Opposé pour la deuxième fois en moins de deux mois, le résultat a été le même à Brisbane qu’à Paris l’automne dernier, à Bercy. Cette fois, les Lyonnais n’ont eu besoin que de deux sets pour vaincre la tête de série numéro 4 du tournoi (6-4, 7-6). Après avoir battu de justesse Nick Kyrgios au premier tour en trois rounds. Le Français s’est, cette fois, montré sans pitié dans les moments houleux avec deux balles de break sauvées et un break au meilleur moment pour conclure le premier set après un jeu maîtrisé au filet. (6-4)

Le géant français s’est encore une fois appuyé sur une première balle hyper efficace avec 80% de ses points gagnés derrière celle-ci et ses 20 aces. Tiafoe n’a pas vécu une grande journée avec seulement 53% au premier service, un total assez faible qui a offert des opportunités à son adversaire de 21 ans de l’attaquer au retour, notamment en coup droit. “J’ai réussi à lui mettre la pression sur son deuxième service, ça a marché”a détaillé le vainqueur du match. Comme souvent dans les matchs du jeune Français, le dernier set s’est joué au tie-break. En concluant d’une volée en bois, Giovanni Mpetshi Perricard s’est épargné un troisième round.

« C’était un bon match, ce n’est jamais facile de jouer contre Frances (Tiafoe). C’était plus serré dans le deuxième set, je suis très content de ma performance”Le protégé d’Emmanuel Planque a réagi rapidement. Très taquin, lorsqu’on lui demande à quel âge il dépassait les 200 km/h en service, il répond “Je ne sais pas, peut-être à 10 heures”. Une réponse qui a amusé le public australien avant de donner la vraie réponse. “J’avais 15, 16 ans et j’étais très fier de moi”a rebondi le Français. Ce vendredi, il affrontera Jakub Mensik (N.48), rapide vaincu en moins d’une heure par Dusan Lajovic (6-3, 6-2), pour une place en demi-finale. En cas de victoire, il pourrait croiser la route de Novak Djokovic, ou de son compatriote, Gaël Monfils, en cas d’exploit contre le Serbe qui fait office d’épouvantail dans ce tournoi.