Quel réveil pour le HC Davos dès la première journée de son tournoi à domicile. Mais cela sert aussi de message clair aux clubs de la Ligue nationale. Le championnat suisse est à juste titre considéré comme l’un des meilleurs en dehors de la LNH, surtout lorsqu’il s’agit du génie de ses joueurs techniquement qualifiés.
Mais que se passe-t-il lorsqu’une grande équipe comme Davos, renforcée par deux importations du Servette (Palve et Lennström), affronte un hockey qui ne se joue pas en championnat ? En d’autres termes, que se passe-t-il lorsqu’Équipe Canada, composée de onze joueurs de la AHL, affronte une équipe de la Ligue nationale ?
Quand chaque quart de travail voit chaque contrôle entièrement exécuté. Lorsqu’un jeu simple mais extrêmement direct, axé sur une pression maximale vers le filet, pousse la rondelle dans le but, car les bousculades, les poussées et les combats ne se terminent que lorsque la célébration du but commence.
Alors, comme en témoigne ce jeudi soir la traditionnelle confrontation de la Coupe Spengler : deux équipes jouant comme si elles appartenaient à deux sports différents, le HC Davos étant bousculé et dominé. Le résultat ? Une avance de 5:2 pour Équipe Canada après seulement 40 minutes.
Les joueurs grisons se trouvent souvent désorientés, non seulement dans leur jeu de préparation, mais tout au long de la patinoire, car ils sont constamment interrompus et punis physiquement. Très peu de bleus et de jaunes peuvent résister à la pression ou riposter de la même manière ce soir-là.
Il y a quelques exceptions, parmi lesquelles les défenseurs Klas Dahlbeck et notamment Sven Jung. Ce dernier est apparu pour beaucoup comme le joueur national suisse le plus surprenant; Dans ce match physiquement exigeant, on comprend pourquoi l’entraîneur national Patrick Fischer l’apprécie autant.
Cependant, le HC Davos ne parvient pas à exploiter sa véritable force, notamment en patinage. Peut-être ne peuvent-ils pas l’utiliser du tout parce qu’ils ne peuvent tout simplement pas faire face au style de hockey présenté par leurs adversaires.
«Nous faisons ce que nous faisons aussi en Amérique du Nord», hausse les épaules Charles Hudon, un attaquant du club de l’AHL Ontario Reign, qui a un bref passé suisse avec Lausanne, lors du deuxième entracte. Faire ce qu’on fait dans de telles situations : le HC Davos a aussi un tel joueur ; ils ont récemment engagé Brendan Lemieux spécifiquement pour les aspects physiques et, bien sûr, ceux dans les zones grises du jeu.
Et c’est effectivement l’ailier canadien en bleu et jaune qui donne le tout premier ton de dureté dans ce match avec un lourd échec contre Colton White lors de son premier quart de travail. Cependant, son action ouvre la boîte de Pandore, conduisant à des échecs après échecs sur ses coéquipiers.
Related News :