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Une banque licencie 40% de ses salariés !

Un plan social d’envergure

Le Crédit Commercial de (CCF)anciennement HSBC Francea annoncé le 4 décembre 2024 un projet de licenciement massif, avec 1 410 emplois et 84 agences menacé d’abolition par 2026.

Ce plan, qui vise à restructurer le groupe pour améliorer sa rentabilité, représente une réduction drastique de la masse salariale de 4 000 salariésou à proximité de 40% de l’effectif.

Les fermetures affecteraient principalement 30% des agences en Île-de-France et dans les grandes villes, et 40% dans le reste du paysselon les discussions en cours avec les syndicats.

Promesses non tenues et méfiance envers les syndicats

Lorsque HSBC a vendu sa banque de détail française à Mon groupe financier (MMG)propriété du fonds d’investissement américain Cerbèredans 2023 pour un euro symbolique, la promesse de conserver les effectifs pendant un an a été faite. Mais cette garantie a expiré en 2024ouvrant la voie à ce plan social.

Les syndicats dénoncent des choix dictés par des objectifs de rentabilité excessive. Selon Éric PoyetDélégué FO, le groupe a bénéficié d’une transmission nette de valeur 2,6 milliards d’eurosqui aurait pu être utilisé pour financer une reprise plutôt que pour justifier des licenciements massifs.

Un réseau en mutation

La direction du CCF a justifié ce projet en invoquant une rentabilité insuffisante du réseau actuel, combinée à un système informatique obsolète et à des difficultés financières préexistantes. Le projet comprend une restructuration des activités avec un repositionnement vers une actifs et une réorganisation interne des agences.

Toutefois, les syndicats CGT, FO et CFTC restent mobilisés pour limiter l’impact de ces coupes. Les négociations, entamées mi-décembre, se poursuivront dans les semaines à venir sans échéance définie.

Une restructuration qui fait écho à d’autres secteurs

Contrairement aux licenciements visibles dans des secteurs comme la grande distribution ou l’industrie, ce plan social bancaire se déroule dans une relative discrétion. Cependant, avec 1 410 suppressions d’emploisc’est l’un des plus gros plans de licenciements en France actuellement

Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de fragilité du secteur bancaire françaismarqué par les difficultés des banques comme Ma Banque Françaisefiliale numérique de La Banque Postale, ou Banque Orangeentre autres.

Ces restructurations accentuent un crise économique nationale inquiétant, dans un pays où dette publique atteint 3,303 milliards d’euros au troisième trimestre 2024, soit 113,7% votre PIB. Une pression supplémentaire qui reflète les défis auxquels la France est confrontée pour stabiliser son économie.

 
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