Le Hamas a accusé Israël, mercredi 25 décembre, d’imposer de « nouvelles conditions » aux discussions en cours à Doha. Israël, pour sa part, a accusé le Hamas de « poser de nouveaux obstacles aux négociations ».
Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s’accusent mutuellement, ce mercredi 25 décembre, d’arrêter les négociations indirectes sur un accord à Gaza où les deux camps sont engagés dans une guerre depuis plus d’un an.
Dans un communiqué, le Hamas a accusé Israël d’imposer de « nouvelles conditions » aux discussions en cours à Doha.
« L’occupation (israélienne) a imposé de nouvelles conditions, concernant le retrait (de ses troupes de la bande de Gaza), le cessez-le-feu, les prisonniers (otages détenus à Gaza et Palestiniens détenus par Israël) et le retour des personnes déplacées, ce qui a retardé la conclusion de l’accord. un accord», a affirmé le mouvement.
« L’organisation terroriste Hamas ment une fois de plus »
Israël a répondu quelques minutes plus tard, accusant à son tour le Hamas de « poser de nouveaux obstacles aux négociations ».
« L’organisation terroriste Hamas ment une fois de plus, revient sur des points convenus et continue de poser de nouveaux obstacles aux négociations », a déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Même si le Hamas a indiqué que des « négociations pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers » étaient « toujours en cours à Doha avec la médiation du Qatar et de l’Egypte », ces déclarations contrastent avec l’optimisme affiché ces derniers jours par les deux camps.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a confirmé mardi des progrès après le retour en Israël des négociateurs envoyés à Doha. Le Hamas et deux autres groupes palestiniens, le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine, ont déclaré la semaine dernière qu’un accord de cessez-le-feu était « plus proche que jamais » si Israël n’imposait pas de nouvelles conditions.
Deux principaux points de blocage
Malgré d’intenses efforts diplomatiques, aucune trêve n’a été conclue entre Israël et le Hamas depuis celle d’une semaine fin novembre 2023. Parmi les principaux points de friction figurent le caractère permanent ou non d’un cessez-le-feu. -incendie et gouvernance de la bande de Gaza après la guerre.
Benjamin Netanyahu a déclaré la semaine dernière dans une interview au Wall Street Journal qu’il n’allait pas « accepter de mettre fin à la guerre avant le retrait du Hamas » de la bande de Gaza, d’où le mouvement palestinien a lancé son attaque le 7 octobre. va le laisser au pouvoir à Gaza, à 50 kilomètres de Tel Aviv (ville du centre d’Israël). Cela n’arrivera pas», a-t-il insisté.
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 qui a fait plus de 1.200 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens. Ce jour-là, 251 Israéliens ont été kidnappés. Parmi eux, 96 restent otages à Gaza, dont 34 déclarés morts par l’armée.
Plus de 45 000 Palestiniens, en majorité des civils, ont été tués lors de la campagne militaire israélienne menée à Gaza en représailles à l’attaque du Hamas, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas, jugées fiables par l’ONU.
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