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dans le sud de l’Australie, une grosse frayeur, du bricolage, et c’est reparti pour Violette Dorange

« Si mon mât devait tomber, ce serait cette nuit, car je navigue désormais du côté où j’ai subi l’avarie, mais si ma réparation tient, elle durera jusqu’au bout. » prédit avec bonheur Violette Dorange, de l’Océan Indien, accrochée à ses 25e place (sur 40 partants dont 4 déjà abandonnés) aux 10e edition of the Vendée Globe.

Vendredi 20 décembre, au soir de son quarantième jour de mer, le skipper de 23 ans respire avec aisance et satisfaction au téléphone avec Le mondeaprès une dizaine d’heures de travail qui lui ont permis « Confiance retrouvée » dans Devenirson monocoque de 18 m à ailerons droits.

Jeudi 19 décembre, au lendemain du passage du Cap Leeuwin (sud-ouest de l’Australie), la plus jeune de cette course en solitaire, sans escale et sans assistance, a-t-elle déclaré, “un peu excité” lors du passage d’un front avec 30 nœuds de vent (plus de 55 km/h). Et elle a failli le payer cher.

« J’étais sous FR0 [petite voile de portant utilisée dans la brise] avec deux récifs [réduction] dans la grand-voile et j’ai décidé de conserver cette configuration au fur et à mesure que le vent montait ; J’étais frustré ces derniers jours d’aller un peu moins vite que mes concurrents devant et derrière, donc j’avais envie d’attaquer. » avoue, penaud, cet incorrigible marin, pourtant sagement adepte, jusqu’ici, d’une navigation conservatrice.

Lorsque le vent est monté brusquement à 50 nœuds (plus de 90 km/h) lors du dernier grain, Violette a entendu « deux boums anormaux » produit successivement par l’arrachement partiel de son FR0 et par la rupture de l’anneau retenant l’un de ses patins (câbles textiles stabilisant le mât), tandis que Devenir allongez-vous brièvement, comme un animal blessé.

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