Invitée de LCI, la nouvelle ministre déléguée à la Ville et ex-socialiste Juliette Méadel a défendu l’idée d’« union nationale » proposée par François Bayrou.
« Il faudra construire avec la gauche qui le veut », a-t-elle déclaré sur LCI, ajoutant que cela excluait la gauche qui s’allie à La France insoumise.
« Heureux de faire partie de cette aventure. » Juliette Méadel, l’une des quatre recrues de gauche au sein du nouveau gouvernement Bayrou, était l’invitée de LCI ce mardi, au lendemain de sa nomination. La nouvelle Ministre de la Ville l’a exprimé “pesanteur”parement “une situation à risque”.
« L’urgence c’est d’avoir des résultats, et pour cela, il faut arrêter de faire la guerre »a lancé l’ex-ministre de François Hollande, écarté du PS, en direction de son ancienne famille politique. « Si la gauche telle que je la vois reste si fragmentée, elle risque de ne pas être aussi utile qu’elle pourrait l’être »ou « la gauche républicaine doit retrouver sa place, convaincre qu’elle sait changer la vie, qu’elle peut changer la vie »elle croit. « Il va falloir construire avec la gauche qui le veut »elle admet.
Voiture “l’accord avec La France insoumise, je m’y suis toujours opposé, ce n’est pas ma gauche”» a-t-elle proclamé sur LCI. « Et je suis convaincu que le Parti socialiste évolue, qu’il a pris ses distances avec Mélenchon »a-t-elle ajouté, souhaitant voir en Bernard Cazeneuve et Raphaël Glucksmann des exemples à suivre pour son parti.
Union nationale : « Quand c’est François Bayrou qui le propose, j’y crois »
“Quand, lors de la campagne de 2017, il a fallu prendre ses responsabilités, oui, j’ai appelé à voter pour Emmanuel Macron”» a-t-elle ajouté en revenant sur l’épisode qui l’a éloignée de son camp. « Est-ce que cela nous empêche d’envisager la vie politique comme une coalition ? C’est ce qui est mis en place et j’y crois. Prenant une position contraire à celle de son ancien parti, elle dit aimer “l’idée d’unité nationale, et quand c’est François Bayrou qui la propose, j’y crois”assure-t-elle. « J’ai aussi confiance en sa capacité à préserver la fonction publique, à ne pas soutenir des propositions qui seraient contraires à la Constitution »a ajouté celui qui avait pris position contre la loi sur l’immigration en vigueur depuis janvier 2024.
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Par ailleurs, Juliette Méadel a indiqué que le « problème de sécurité » serait “central” en termes de rénovation urbaine, “surtout dans les quartiers difficiles”lors de la cérémonie de passation de pouvoir au Ministère du Partenariat Territorial et de la Décentralisation. « Il s’agit de travailler sur les questions d’accès aux services publics […] pour changer la vie et améliorer le quotidien” Des Français, a-t-elle ajouté. L’ancienne élue de gauche a précisé l’importance pour elle de « réaménager et faciliter l’accès à la santé, aux transports, à l’emploi, à l’éducation » dans le « quartiers politiques de la ville ».
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