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???? Victor Wembanyama (San Antonio Spurs) devant Stephen Curry (Golden State Warriors) à 3-points… en trois points

Wilt Chamberlain 23 924 rebonds? Les 3 830 blocs de Hakeem Olajuwon ? Les 41 072 points de LeBron James qui ne compte pas s’arrêter là ? La NBA regorge de records de hauteur, que Victor Wembanyama (2,24 m) ne pourra peut-être jamais défier, malgré son talent. Mais le jeune intérieur français (20 ans) a pris les devants, dans un domaine où règnent historiquement des gabarits plus réduits : celui du nombre de tirs à 3-points réussis.

Stephen Curry, référence absolue avec 3 839 tirs gagnants enregistrés en saison régulière, a eu besoin de 101 matches pour franchir le cap des 200, à cheval sur les saisons 2009-10 et 2010-11. « Wemby » l’a fait en 94 matches, avec un taux de réussite nettement inférieur au 23 décembre 2024 : 201/603, soit 33,3% d’efficacité, contre 200/458, soit 43,7%. Cette course-poursuite, encore loin d’être concrète, mérite d’être contextualisée.

Témoin d’une révolution

La vague de tirs depuis le parking de Wembanyama s’inscrit, d’une part, dans une tendance mondiale. Entre l’arrivée de Curry en NBA en 2009 et celle du phénomène français quatorze ans plus tard, le nombre de tirs à 3 points tentés a plus ou moins doublé. Une explosion dont le « Chef » est partie prenante, même s’il est peut-être plus un symbole qu’un vecteur.

  • Nombre moyen de 3-pts tentés par équipe et par match

Saison régulière 2024-25 (en cours) : 37,6
SR 2023-24 : 35,1
SR 2022-23 : 34,2
SR 2021-22 : 35,2
SR 2020-21 : 34,6
SR 2019-20 : 34,1
RS 2018-19 : 32
SR 2017-18 : 29
SR 2016-17 : 27
SR 2015-16 : 24,1
SR 2014-15 : 22,4
SR 2013-14 : 21,5
RS 2012-13 : 20
SR 2011-12 : 18,4
RS 2010-11 : 18
RS 2009-10 : 18,1

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Crédit vidéo : Eurosport

Le témoin du statut de Wembanyama

Outre un environnement large propice à tirer sur tout ce qui se trouve derrière l’arc, Victor Wembanyama bénéficie d’un rôle particulier au sein de sa franchise. Attendu numéro 1 du draft générationnel, il était, dès sa saison rookie, la première option des San Antonio Spurs, avec 16,7 tentatives par match (2-pts et 3-pts cumulés, sans compter les tirs manqués provoquant une faute adverse). Ce total s’élève à 18,4 au cours de l’exercice en cours.

Repêché au n°7 – belle décision, non ? –, Curry avait moins de responsabilités à ses débuts chez les Warriors. Golden State misait sur Monta Ellis, en tant que « go-to guy » (22 tirs). Le futur MVP unanime a suivi, dans la roue de Stephen Jackson, avec un peu plus de 14 tirs. Un total similaire lors de sa deuxième année.

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Crédit vidéo : Eurosport

Le témoin de sa singularité

Mais cette statistique n’est pas seulement la traduction d’une évolution du jeu NBA, ou de la prééminence de Wembanyama dans le jeu des Spurs. Il illustre aussi la singularité du jeu d’un géant qui se revendique différent. Le pivot de San Antonio est le treizième joueur le plus prolifique en tentatives à 3-points de toute la ligue, le seul « grand » dans ces hauteurs.

En prenant comme point de départ le début du mois de novembre – en retranchant un début timide de sa part dans ce domaine – il est même 7ème, avec près de dix tirs tentés de loin par match, soit deux de plus que Lauri Markkanen, le plus intérieur proche de lui dans ce domaine. registre. Victor Wembanyama évolue dans une NBA qui a changé et il ambitionne également de la façonner. D’où cette étonnante comparaison avec Curry.

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Crédit vidéo : Eurosport

 
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