Les transports sont devenus sa vie. Le cœur de son engagement politique. Après avoir déjà traité de ce thème à la Région où, comme vice-président (de 2015 à 2021), le Républicain était un interlocuteur privilégié de la SNCF, il a poursuivi sur cette voie au Sénat. Elu en septembre 2020, Cannettan défend, dès décembre, un amendement LR sur le projet de loi de finances concernant les transports ferroviaires et fluviaux.
Son objectif ? Sauvegarder les petites lignes ferroviaires, défendre le développement du transport fluvial et sa transition énergétique. Son ambition, plus généralement, est de « rattraper le retard de la France dans le transport ferroviaire de marchandisesa-t-il résumé dans nos colonnes. Les transports sont au cœur de la vie et des enjeux des citoyens.
« Une juste récompense »
Philippe Tabarot connaît ses dossiers et s’implique. En devenant ministre des Transports, le quinquagénaire décroche un ministère dans lequel sa légitimité ne fait aucun doute. Même si cette nomination, qui semble finalement évidente, est une surprise. Rares sont ceux, même parmi ses proches, qui auraient pu le prédire.
“Mais c’est tellement cohérent, » lâche l’un d’eux, quelques minutes à peine après l’annonce du gouvernement. C’est une juste récompense. Cela, en particulier, « d’une carrière politique commencée très jeune ».
Conseiller municipal de la ville de Cannes de 1989 (jusqu’en 2001), il a été élu sur la liste de Michel Mouillot sous l’étiquette UDF-Démocratie libérale. Il rejoint ensuite l’UMP puis LR dont il est encore membre aujourd’hui. Une fidélité au parti qu’il partage avec sa sœur, la députée Michèle Tabarot (maire du Cannet de 1995 à 2017).
Une écharpe de premier magistrat que ne mettra pas Philippe Tabarot, candidat malheureux à la mairie de Cannes à deux reprises (en 2008 et 2014).
“Il s’est fait un nom.”
Il a également fait carrière au conseil général où il a été élu en 2001 dans le canton de Cannes-Centre, devenant ainsi le plus jeune membre de l’assemblée départementale des Alpes-Maritimes.
En 2015, il quitte son poste de conseiller municipal à Cannes et rejoint la liste de Christian Estrosi (LR) pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Élu en décembre 2015, il devient vice-président du conseil régional chargé des Transports, de l’intermodalité et de la sécurité. Un poste qu’il quitte en 2021. Sans oublier donc la thématique des transports sur laquelle il travaille. “presque imbattable” et qu’il porte dans son sac sénatorial. “Il s’est fait un nom en la matière au niveau national par sa maîtrise des dossiers et sa capacité de travail, justifie un de ses amis. Il s’est imposé dans cette thématique qui le passionne. Jusqu’à devenir, à 54 ans, ministre.
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