Alors bien sûr, l’état catastrophique du terrain rongé par les mêlées de Mérignac Rugby a été un revers pour une soirée vraiment festive. Elle a contribué à combler l’écart entre les quatre divisions. Mais « nous avons été les premiers à avoir du mal avec ce que nous voulions produire », a commenté l’entraîneur Clément Tapy. Et surtout ses hommes savaient « rivaliser en duels, en engagement, sur coups de pied arrêtés ». Son homologue lavallois Olivier Frapolli, satisfait du sérieux de ses hommes, a souligné ceci : « C’était le piège parfait. »
Les Mérignacais avaient prévu des « étapes ». La première demi-heure s’est déroulée presque comme un tableau noir. L’excellent Jérémy Diaz et ses coéquipiers, bien organisés en 5-4-1 à l’image de leur adversaire, ont contrôlé les Tangos et ont réussi à bien s’en sortir à plusieurs reprises. Pour ce faire, ils ont pu compter sur la surprise du leader : l’ancien international sénégalais Salif Sané, 313 matches professionnels avec les Girondins, Nancy, Hanovre et Schalke 04, qui a signé il y a un mois et n’avait joué jusque-là que la moitié. -- en championnat.
« Des émotions accrues »
Le Bordelais « a donné confiance » affirme Clément Tapy, de la tête sur quelques corners également. Car « sur un - très faible » en fin de première période et au retour des vestiaires, les Mérignacais ont souffert. Mais ils ont résisté avec sang-froid et l’encadrement a failli renverser la situation pour eux, avec les jambes de Messaoudi et Claudant et deux belles situations de contre (78e et 79e). « Mais il y avait de la rigueur, un supplément d’âme parfois, un gardien qui était présent. Je trouve qu’on a toujours su rester solides», souligne Clément Tapy, dont les hommes restent invaincus cette saison.
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