La condamnation de Dominique Pelicot à 20 ans de réclusion criminelle, aux côtés de 50 coaccusés pour viols et agressions sexuelles, a suscité une vague de réactions unanimes en France et à l’étranger. En France, la classe politique dans son ensemble a salué la force et la détermination de Gisèle Pelicot. Le Premier ministre François Bayrou a exprimé son « immense respect » pour cette femme qui incarne selon lui un modèle de courage et d’exemplarité.
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a rendu hommage à celle qui, par sa voix, a permis de « briser le tabou » des violences sexuelles, faisant de ce procès un moment fondateur. Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République, a qualifié le procès de « choc national », tandis que François Ruffin (LFI) a qualifié d’« acte de résistance » dans lequel Gisèle Pelicot a déplacé « la honte du côté des agresseurs ». « .
Un soutien unanime de tous les partis politiques
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, a salué une femme « digne et droite face à ses bourreaux », et Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a salué son courage pour affronter publiquement ses agresseurs en refusant de se tenir à huis clos. fermé.
Du côté des partis de gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) a présenté Gisèle Pelicot comme le symbole d’une « nouvelle France féministe », tandis que Marine Tondelier, patronne des écologistes, a qualifié le procès de « moment historique brisant les tabous sociétaux ». ». Le PS salue son refus de l’anonymat, déclarant : « A travers elle, des milliers de voix de femmes invisibles et oubliées ont été entendues. »
Une héroïne célébrée internationalement
La reconnaissance de Gisèle Pelicot dépasse rapidement les frontières françaises. En Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a salué la « dignité exemplaire » de cette femme. Ana Redondo, ministre de l’Égalité, a annoncé que son nom serait donné à un nouveau centre d’accueil pour femmes victimes de violences dans la région des Asturies.
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En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a exprimé son admiration pour celle qui a donné « une voix forte aux femmes du monde entier », soulignant que « la honte appartient toujours à l’agresseur ». Aux États-Unis, le New York Times a qualifié Gisèle Pelicot de « visage du courage », la comparant à des figures emblématiques comme la manifestante de Tiananmen ou la « femme en rouge » des manifestations turques de 2013.
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