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Jean-Pierre M., le « disciple » qui a drogué et violé sa propre femme avec Dominique Pelicot, condamné à 12 ans de réclusion criminelle

A de nombreuses reprises, Jean-Pierre M. a violé sa femme en compagnie de Dominique Pelicot. Son épouse avec qui il a six enfants a décidé de ne pas porter plainte. Il a avoué les faits et a déclaré regretter ses actes.

Parmi les 50 coaccusés de Dominique Pelicot au procès pour viol de Mazan, Jean-Pierre M. était le seul à ne pas être poursuivi pour des faits concernant Gisèle Pelicot.

Surnommé le « disciple » de Pélicot, ce chauffeur routier, aujourd’hui âgé de 63 ans, est accusé d’avoir reproduit le même procédé de soumission chimique, en compagnie de Dominique Pelicot, sur sa propre épouse, qui n’a cependant pas porté plainte contre lui.

Ensemble, ils ont eu six enfants. Pourtant, à au moins douze reprises, il l’a endormie et violée grâce aux conseils (malveillants) de Dominique Pelicot. Ensemble, les deux hommes ont également violé l’épouse de JP.M.

Dominique Pelicot “a été présente au moins une dizaine de fois au moment des événements qui ont, là encore, été filmés, avant que les images ne soient stockées sur le matériel informatique de Dominique Pelicot”, détaille Libération.

Même scénario

Sous les surnoms Rasmus, Pierreou KimJP.M. a expliqué qu’il était un utilisateur du site Coco (où Dominique Pelicot recrutait ses acolytes) après le décès de son père en 2013. Il disait rechercher des scènes de viol, “comme celles vécues par maman” dit-il. Il se souvient avoir été témoin dans son enfance de viols commis contre sa mère par des inconnus ramenés au domicile familial par son père.

C’est ainsi qu’il rencontre Dominique Pelicot en 2015. Il refuse la proposition de cette dernière de violer Gisèle Pelicot. » Son correspondant lui envoie donc des vidéos de viols de sa femme et lui propose de reproduire le même protocole de soumission avec sa femme, ce qu’il accepte. Dominique Pelicot lui fournira les comprimés et le mode d’emploi, notamment dès les administrations d’anxiolytiques, en augmentant progressivement les doses, jusqu’à assurer une léthargie totale”, soulignent nos confrères.

Lors du procès, JP.M. a reconnu avoir été un « violeur », ayant commis des « actes ignobles ». Il a notamment exprimé ses regrets.

En détention depuis mars 2021, il a été condamné ce jeudi 19 décembre à 12 ans de réclusion criminelle et 5 ans de contrôle socio-judiciaire.

Une décision dont son avocat, Me Patrick Gontard, a annoncé qu’il ne ferait pas appel. “Il retrouve un peu d’espace et d’image auprès de sa famille, il continue de s’engager sur le chemin de la réinsertion”, a-t-il notamment déclaré.

 
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