Traumatisme facial avec plaies multiples pour Donnarumma, forfait à Lens

Axel Allag, Media365, publié le jeudi 19 décembre 2024 à 17h07

Après sa grave blessure au visage subie face à l’AS Monaco (2-4), Gianluigi Donnarumma a subi des examens ce jeudi. Forfait pour les 32es de finale de Coupe de France à Lens dimanche (21 heures), le gardien du PSG pourrait être arrêté quelques jours.

Gianluigi Donnarumma doit encore attendre un peu après l’horrible choc vécu à Louis-II. Mercredi soir, dès la 17e minute du match contre Monaco que le PSG a remporté sans trop trembler (2-4), le gardien italien a été touché par les crampons de Wilfried Singo et a logiquement dû céder sa place à Matvey Safonov. Depuis, celui qui s’est fait installer dix agrafes d’urgence et a été recousu presque immédiatement au visage, a rassuré via un message posté sur ses réseaux sociaux. Posé avec son chien sur son canapé – et un pansement sur la joue –, il a commenté : « Tout va bien ».

Peut-être dix à quinze jours de congé ?

Dans un communiqué médical, le club de la capitale a relevé un « traumatisme facial avec blessures multiples » subi par son gardien numéro un, qui passera des visites médicales vendredi et devra rester inactif pendant plusieurs jours. Forfait pour le déplacement à Lens dimanche en 32e de finale de Coupe de France (21 heures), Donnarumma pourrait encore devoir être au centre d’un nouveau communiqué, éventuellement attendu vendredi afin d’apporter de nouvelles précisions après examens.

Selon nos confrères du Parisien, le club de la capitale se donnerait le - de voir comment évolue la blessure. La possibilité d’une intervention chirurgicale ne peut être exclue. « Cela dépend de ce qu’il y a en dessous. L’indisponibilité est liée à la cicatrisation cutanée, qui est d’au moins dix à quinze jours”, a expliqué un médecin spécialiste à nos confrères. « Si le VAR est là, il faut le lui dire (l’arbitre, ndlr). Il faut protéger les joueurs, je ne sais même pas s’il pourra rejouer rapidement», s’est inquiété le capitaine Marquinhos, mercredi soir dans les couloirs du Louis-II, quand Gonçalo Ramos déplorait que son portier n’ait pas été protégé par François Letexier.