Mathilde Panot croit toujours à l’alliance du Nouveau Front Populaire. Alors que la coalition de gauche est divisée, en désaccord notamment sur le limogeage d’Emmanuel Macron et la participation aux consultations de François Bayrou, l’Insoumise estime qu’elle parviendra à se rassembler pour renverser le gouvernement, une nouvelle fois. Invitée de BFMTV/RMC ce jeudi 19 décembre, Mathilde Panot a indiqué que son groupe déposerait une motion de censure, au cas où le Premier ministre ne solliciterait pas de vote de confiance à l’Assemblée nationale, le 14 janvier, après sa déclaration. de politique générale.
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“Je crois que l’ensemble du Nouveau Front populaire sera impliqué dans le vote de la motion de censure”, a-t-elle ensuite déclaré. Un vote qui indiquera, selon elle, « qui est dans l’opposition et qui soutient ce gouvernement », même si elle « croit » à l’union des quatre composantes du Nouveau Front populaire (PS, PCF, Écologistes et LFI) . “Je pense que ce sera alors à eux de décider”, a-t-elle répété.
Dans le même -, les Écologistes et le Parti socialiste ont annoncé qu’ils se rendraient ce jeudi après-midi à Matignon, où ils étaient invités par le Premier ministre. Une rencontre qualifiée de « chimère » par Mathilde Panot.
« François Bayrou ne passera pas l’hiver »
Pour le chef des députés insoumis à l’Assemblée nationale, le gouvernement de François Bayrou va tomber, comme son prédécesseur. “M. Barnier n’a pas fait l’automne, M. Bayrou ne fera pas l’hiver”, a-t-elle déclaré. Le Nouveau Front populaire devra alors être « appelé au pouvoir » en raison des résultats des élections législatives anticipées. « Alors nous ferons des compromis », a-t-elle insisté.
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Sur M6, en fin de semaine dernière, le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon s’est également dit “favorable à la prolongation” de l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire, malgré une “divergence” avec les socialistes, qui ne réclamons pas, comme LFI, le départ d’Emmanuel Macron.
« De - en -, il y a de la vaisselle qui est cassée. Je le regrette. Mais si le Nouveau Front populaire était brisé, cela signifie que nous donnons carte blanche à M. Macron et au Rassemblement national», a-t-il argumenté.
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