“C’est une catastrophe, 17 personnes au chômage, on avait tout préparé pour les vacances et maintenant tout est foutu”. Mohamed Louizy, le manager de Copacabana, a du mal à y croire. L’ancien employé a repris l’établissement il y a un peu plus d’un an et se désole, « On était en plein développement, on travaillait vraiment bien et malheureusement, en plus, pendant les fêtes, c’est une catastrophe qui est tombée du ciel. Tout était décoré, la chambre était décorée, les achats ont été effectués et malheureusement, les réservations ont commencé mais malheureusement, maintenant c’est gâché.
Un établissement détruit, des salariés au chômage technique
Les dégâts sont très importantsil n’y a plus de toit et seuls les murs de la discothèque sont encore debout, “l’établissement a été détruit” confirme le capitaine Dombec, responsable du centre de secours de Beaune. “Une trentaine de pompiers sont intervenus hier soir, le risque de propagation a été écarté et ce matin la surveillance a été levée.” La police a dû fermer ce jeudi matin et interdire l’accès aux locaux, par mesure de sécurité. L’enquête commence et aucune piste n’est écartée, y compris la piste criminelle.
La seule salle de danse pour les jeunes de Beaune et ses environs
Sur place Pierre Bolze, le 1er adjoint au maire de Beaune, est là ce jeudi matin. Il a également constaté les dégâts qui sont très importants. “C’est une catastrophe car c’est la seule salle de danse pour les jeunes ici à Beaune et dans une bonne partie de la Région.” Un élu venu soutenir le dirigeant, « Mes premières pensées vont au propriétaire et aux 17 salariés, il n’y a pas de victimes mais je pense vraiment au repreneur et à l’ancien patron que nous connaissons bien. Je tiens à les assurer de la solidarité de la ville de Beaune. Nous serons là pour les soutenir.
L’ancien patron c’est Bernard Salvat, il est là aussi, “Je suis choqué, c’est une partie de ma vie qui a été détruite, tout s’arrête d’un coup après 18 ans de Copacabana, nous sommes dévastés.” Il a cédé cet établissement à l’un de ses salariés il y a un an et demi et l’accompagne depuis lors en tant que salarié, pour assurer la transmission.
« L’établissement existe depuis 18 ans, on va le reconstruire !
Malgré une nuit éprouvante, le propriétaire de l’établissement affirme : « nous allons reconstruire »Mohamed Louizy est en contact avec son assurance, « Il y aura sûrement du chômage technique pour certains, mais il n’y a aucune raison pour que nous soyons condamnés. Ici on avait 200 à 250 personnes chaque week-end qui venaient danser, on garde espoir, on repartira !” confie le patron.
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