Gonçalo Ramos a exprimé sa frustration et une certaine colère après la victoire du Paris Saint-Germain à Monaco (4-2) en match avancé de la 16e journée de Ligue 1. L’attaquant portugais n’a pas digéré l’absence de carton rouge face à Wilfried Singo malgré son gros semelle sur le visage de Gianluigi Donnarumma.
Aussi involontaire soit-il, la semelle de Wilfried Singo face à Gianluigi Donnarumma a eu du mal à passer du côté du PSG. Comme Marquinhos, le capitaine francilien a pointé la non-intervention de la vidéo, Gonçalo Ramos a pesté contre l’absence de toute sanction à l’encontre du défenseur de l’AS Monaco. Pour l’attaquant portugais, un tel geste reste dangereux pour l’intégrité physique de son coéquipier et aurait dû conduire à l’expulsion du joueur monégasque.
“Je pense que tout le monde a vu son visage”, a assuré le buteur du PSG après la victoire de son équipe (4-2) à Louis-II. “Je ne sais pas comment il est possible que ce ne soit pas un carton rouge.”
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Pour Daniel Riolo et Walid Acherchour, Singo aurait évidemment dû être exclu pour sa faute sur Donnarumma – 18/12
“Ils n’ont pas protégé Donnarumma”
Touché à la joue droite lors de cet affrontement avec les latéraux ivoiriens de l’ASM, ‘Gigio’ Donnarumma a fini par céder sa place à Matvey Safonov. Soutenu par le staff médical du PSG, le gardien italien avait besoin de faire installer dix agrafes après cette semelle.
Victime d’un “traumatisme facial avec blessures multiples” selon la première évaluation médicale du club francilien, l’international transalpin va observer quelques jours de repos et se soumettre à de nouveaux examens pour évaluer plus précisément sa blessure. Mais cela ne devrait pas suffire à apaiser la colère de Gonçalo Ramos qui fustigeait le manque de cohérence des arbitres de Ligue 1 malgré les consignes du début de saison.
“L’arbitre n’a qu’un seul travail, celui de protéger les joueurs”, a poursuivi l’attaquant lusitanien en zone mixte. « Et ce n’est pas moi ni les joueurs qui le disent, nous l’ont-ils dit en début de saison. Qu’ils devaient protéger les joueurs. Et aujourd’hui, ils n’ont pas protégé Donnarumma.
Jean-Guy Lebreton with Maxime Tilliette
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