Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 19 décembre 2024 à 8h34
Victime d’une semelle de Wilfried Singo qui lui a lacéré le visage lors de la victoire du PSG à Monaco (4-2), Gianluigi Donnarumma et ses coéquipiers parisiens ont demandé des comptes à l’arbitre, qui n’a même pas prévenu le défenseur ivoirien.
En quête d’une victoire en Principauté depuis près de cinq ans, le PSG a renoué avec le succès avec sa bête noire Monaco, mercredi soir, en s’imposant 4-2 lors du match avancé de la 16e journée de Ligue 1 pour prendre 10 points d’avance en tête du classement. le classement.
« Il faut protéger les joueurs »
Un match que Gianluigi Donnarumma n’a pas terminé. Juste avant que les Parisiens n’ouvrent le score (24e), grâce à un nouveau but de Désiré Doué décidément en grande forme, le gardien italien a été contraint de céder sa place à son coéquipier russe Matfey Safonov (22e). Et ce parce que sa joue droite a été entièrement lacérée après une violente collision avec Wilfried Singo, qui lui a essuyé les crampons au visage.
Déjà averti peu avant le quart d’heure de jeu, le défenseur ivoirien a inexplicablement échappé à la sanction. François Letexier, l’arbitre de cet affrontement, qui avait pourtant expulsé Amine Harit pour une semelle sur la poitrine de Marquinhos lors de la dernière « Classique », n’a cette fois pas bronché. Au grand étonnement des Parisiens et de Donnarumma, qui est allé demander des comptes à l’officiel à la pause après s’être fait poser dix agrafes sur la joue. Tout comme leur capitaine, les joueurs du PSG ont alors exprimé leur incompréhension.
“Nous avons tous vu son visage.”
« Si le VAR est là, il faut le lui dire (l’arbitre, ndlr). Il faut protéger les joueurs, je ne sais même pas s’il pourra rejouer rapidement”, a déclaré Marquinhos, devant son coéquipier Gonçalo Ramos, auteur du troisième but quelques instants après son entrée en fin de match. , n’a pas surenchéri. « Nous avons tous vu son visage. Je ne sais pas pourquoi ce n’est pas un carton rouge. Ils doivent nous protéger et ce soir, Donnarumma n’était pas protégé. Ils sont venus nous voir en début de saison pour nous dire qu’ils allaient nous protéger. Ce n’était pas vrai ce soir”, a déploré l’attaquant portugais alors que Luis Enrique ne voulait pas polémiquer sur le sujet. Singo a présenté ses excuses au gardien transalpin sur les réseaux sociaux, assurant que son geste « n’était évidemment pas volontaire ».
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