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pourquoi Singo n’a pas été expulsé après son violent coup au visage de Donnarumma

Gianluigi Donnarumma s’est blessé au visage lors du choc de Ligue 1 entre Monaco et le PSG ce mercredi (2-3). Cicatrices faciales impressionnantes causées involontairement par Wilfried Singo. Le latéral droit de l’ASM n’a pas été expulsé pour ce geste dangereux. Explications sur l’interprétation de François Letexier.

Crampons au visage. Un visage lacéré. Et enfin dix agrafes posées sur la joue droite de Gianluigi Donnarumma. Si le PSG a appuyé sa domination sur le championnat de en s’imposant à Monaco (2-3) lors d’un match avancé de la 16e journée de Ligue 1, le point culminant de la soirée a été la blessure du gardien italien.

Peu après le quart d’heure de jeu, Wilfried Singo ne contrôlait pas son mouvement en fin de course et envoyait ses crampons face à l’international italien. Abasourdi, Donnarumma devra céder sa place à Matvey Safonov, à la 22e minute. Wilfried Singo n’a pas été sanctionné pour ce geste involontaire mais dangereux, alors qu’il avait déjà été averti dès la 14e minute pour une faute sur Désiré Doué.

« Une attitude imprudente » et non « inconsidérée » ?

Comment interpréter la décision de François Letexier ? Pour ce faire, vous devez consulter les lois du jeu de l’Ifab (International Association Board). Ils permettent de comprendre que le fait d’infliger un carton est affaire d’interprétation par l’arbitre. Il semblerait dans ce cas que Letexier ait considéré le geste de Singo comme une « attitude imprudente » et non comme une « attitude imprudente ».

« On parle d’attitude imprudente lorsqu’un joueur concourt pour le ballon sans attention, considération ou précaution », précise le paragraphe 12.1 du règlement. François Letexier penchait donc pour cette interprétation.

Les « attitudes inconsidérées » peuvent être sanctionnées par un carton jaune ou rouge. Ils concernent un acte de jeu « lorsqu’un joueur agit sans tenir compte du caractère dangereux ni des conséquences de son acte pour son adversaire ». Les attitudes dites « violentes » concernent un acte de jeu « lorsqu’un joueur use d’une force excessive au risque de mettre en danger l’intégrité physique de son adversaire ».

Une situation violente entre Donnarumma et Singo mais sujette à interprétation. Celle de François Letexier ne devrait pas manquer de faire réagir.

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