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la droite soutient Sarkozy après sa condamnation en cassation

Ce mercredi 18 décembre, Nicolas Sarkozy est devenu le premier ancien chef de l’Etat à être définitivement condamné au port d’un bracelet électronique, dans l’affaire des écoutes téléphoniques. De nombreux élus de droite lui ont apporté leur soutien.

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été définitivement condamné ce mercredi 18 décembre à un an sous bracelet électronique, dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Nicolas Sarkozy est définitivement reconnu pour avoir utilisé son avocat Thierry Herzog et un haut magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert pour obtenir illégalement des informations sur des informations judiciaires en cours.

Toutefois, l’ancien chef de l’Etat ne sera pas doté dans l’immédiat d’un bracelet électronique. La Cour de cassation doit transmettre son arrêt à la cour d’appel qui en transmettra ensuite les éléments au service de l’application des peines. Mais à terme, Nicolas Sarkozy deviendra le premier ancien chef d’Etat à être équipé d’un bracelet électronique, malgré son recours devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Une décision « profondément incompréhensible »

L’arrêt de la Cour de cassation a suscité une réaction de la classe politique et particulièrement de la droite, qui a globalement apporté son soutien à Nicolas Sarkozy. Par exemple, Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a qualifié la décision de « profondément incompréhensible ».

« Je sais à quel point Nicolas Sarkozy est un combattant et ne lâchera rien. Il a toute mon amitié”, a écrit le député de Haute-Loire.

Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côtes d’Azur, a partagé son “soutien dans ce moment difficile et dans l’épreuve”. « Il peut compter sur la reconnaissance et l’amitié de ceux qui n’oublient pas son engagement continu envers la , et envers la Région Sud ! », a-t-il poursuivi.

Pour le maire de Nice Christian Estrosi, « Nicolas (Sarkozy) est un homme d’État qui a toujours servi la France et les Français avec intégrité et force de conviction », estimant que « sa hauteur d’esprit et son leadership nous manquent et nous serions très utiles dans la période actuelle. »

Sarkozy, “a real delinquent” for Philippe Poutou

Plusieurs élus de gauche ont réagi à cette décision sans soutenir l’ancien locataire de l’Élysée, bien au contraire. Par exemple, le député du Nouveau Front populaire (NFP) des Yvelines Benjamin Lucas juge « qu’il paraît évident qu’au vu de cette conviction définitive l’ancien Président soit exclu des cérémonies officielles et de toutes missions publiques ».

De son côté, Philippe Poutou, triple candidat à la présidentielle, a qualifié l’ancien président de « vrai délinquant », jugeant que « cette décision de justice est une bonne nouvelle ».

Nicolas Sarkozy reviendra devant le tribunal correctionnel de Paris à partir du 6 janvier puisqu’il doit y comparaître jusqu’au 10 avril dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

 
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