Laure Calamy séduit le public par sa bonne humeur et son naturel dans les interviews autant que par ses choix de rôles sur petit et grand écran. Ceux-ci lui ont valu de nombreuses récompenses, dont un César de la meilleure actrice en 2020 pour Antoinette in the Cévennes. Pourtant, il fut un - où l’actrice « rasait les murs ».
L’adolescence n’est facile pour personne, et Laure Calamy était “un peu énervée”. «Je faisais un peu partie des déchets, voyez-vous, dans les cours et tout ça», explique-t-elle à Léa Salamé sur France Inter. Face à ce harcèlement, celui qui a explosé auprès du grand public grâce à Dix pour cent a choisi de devenir « complètement muet ».
“Pas une vengeance”
« Quand tout d’un coup tu es un peu harcelé… Je ne voulais pas être la cible. Je voulais être invisible. J’ai écarté les murs, je me suis tue, j’ai essayé d’être la plus transparente possible alors qu’avant j’étais le contraire », confie-t-elle. Pourtant, son succès aujourd’hui et les rôles de femmes libres qu’elle incarne à l’écran où elle n’hésite pas à jouer avec son corps en le dévoilant ne sont “pas une vengeance”. « En essayant d’être quelqu’un d’autre à travers la fiction, à travers le théâtre, nous avons 1 000 visages. C’est excitant», ajoute-t-elle.
En tout cas, Laure Calamy connaît une fin d’année chargée. Elle est exposée dans Mon Inséparableun film d’Anne-Sophie Bailly qui sort le 25 décembre et dans lequel elle donne la réplique à Charles Peccia-Galletto. Elle est également au casting de la série Un ami dévouésur la plateforme Max, qui est une adaptation du livre d’enquête Le mythomane du Bataclan par Alexandre Kauffmann. L’année prochaine, Laure Calamy devrait également retrouver tous ses collègues de l’agence ASK pour tourner le film de la série Dix pour cent.
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