Mercredi 18 décembre, la Cour de cassation a rendu son verdict dans l’affaire des écoutes téléphoniques impliquant Nicolas Sarkozy. Elle a condamné définitivement l’ancien président de la République à un an de prison, sous bracelet électronique.
La sentence est tombée et Nicolas Sarkozy a perdu son combat. Mercredi 18 décembre, la Cour de cassation a définitivement condamné l’ancien président de la République à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes téléphoniques, aussi appelée affaire « Paul Bismuth », rapporte franceinfo. Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison pour corruption et trafic d’influence, dont un an sous bracelet électronique. A cette peine s’ajoutent trois ans d’inéligibilité.
La défense de Nicolas Sarkozy, qui aura 70 ans le 28 janvier, pourrait demander une libération conditionnelle, comme le prévoit la loi pour les septuagénaires. Dans un communiqué, Patrice Spinosi, avocat de Nicolas Sarkozy, a indiqué que son client « se conformera évidemment à la sanction prononcée ». Cependant, il « portera l’affaire devant la Cour européenne dans les prochaines semaines ».
Nicolas Sarkozy dénonce une « profonde injustice »
Outre cette décision, à partir du 6 janvier, l’ancien président de la République doit comparaître pendant quatre mois devant le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire de soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Dans cette affaire, il risque dix ans de prison et cinq ans d’inéligibilité pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale, association de malfaiteurs et recel de détournement de fonds publics libyens.
Sur X, anciennement Twitter, Nicolas Sarkozy a réagi à sa condamnation. “Je ne suis pas décidé à accepter la profonde injustice qui m’est faite”il a écrit. « Je veux réitérer ma parfaite innocence et rester convaincu de mes droits. Ma détermination est totale sur ce dossier comme sur les autres »il a ajouté.
publié le 18 décembre à 15h11, Caroline Frühauf, 6Medias
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