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Jérôme Commandeur presents his “magical world”

Mais où a-t-il trouvé tout cela ? Pour les fêtes, Jérôme Commandeur s’est amusé en invitant tous ses amis du de l’humour et de la comédie dans son « Monde Magique ». Une série télévisée extravagante dans laquelle il parodie des émissions de télévision célèbres, des personnages célèbres et des personnalités politiques. En huit fois vingt-six minutes, Commander, qui a tout écrit et tout imaginé, ose les blagues salaces, à l’humour sous-entendu, épicé et grinçant. Chacun se laisse emporter dans son univers qui regarde autant vers « Nuls, le spectacle » que vers les sketchs des grandes heures des Inconnus.

«Enfant, j’ai grandi en étant hystérique à la fois à propos du premier et du second», se souvient Commander. Les parodies, je me suis risqué à mes débuts sur Europe 1. Et puis j’ai eu envie d’approfondir ce domaine-là. » Impossible de ne pas rire de l’interview des faux Balkanys, cachés dans un deux pièces en Seine-Saint-Denis, essayant de convaincre un journaliste de leur nouvelle vie de pauvreté. « Nous sommes un peu petits par rapport à la réalité, estime Jérôme. Quand on voit que les chaînes d’information diffusent un quart d’heure sur Isabelle attendant son mari devant les portes de la prison de la Santé, on comprend que nous vivons une époque folle, secouée. Et c’est cette folie que j’ai voulu montrer. »

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In his new series, Jérôme Commandeur parodies current events.

© Canal+

« Si je dois faire une blague sur un imam ou un rabbin, je le ferai »

Commander ne le prend pas à la légère et surtout ne se retient sur aucun sujet. « Les journalistes ont l’obsession de nous demander constamment si nous nous interdisons de faire certaines choses. Je suis convaincu que les gens vont voir des comédiens, regardent des émissions humoristiques, parce qu’ils ont envie de mettre les doigts dans la prise, ils ont envie d’un petit boost de jus parce que c’est l’endroit où c’est permis. Alors non, je ne me fixe pas de limites. » Même lorsqu’il s’agit de discuter de religion, une pente glissante en 2024 ? « Mon humour est une caresse, une caresse. Si je dois faire une blague sur un imam, un prêtre ou un rabbin, je le ferai. Mais je n’y consacrerai pas non plus vingt-cinq minutes. En revanche, s’il m’est interdit d’en parler, je ne respecterai pas l’interdiction. Il faut faire rire avec, mais pas contre. »

Au fond, Jérôme Commandeur, 48 ans, est bien plus l’héritier de Muriel Robin ou de Valérie Lemercier que le père de la génération Instagram et TikTok. Il a grandi à l’ancienne. « J’ai commencé à la radio parce que c’était le seul moyen de faire entendre mes blagues, c’était avant l’époque des réseaux sociaux. » Commander a vu ses idoles sur scène dans les années 1990 et y place son envie de monter sur scène. « Je suis allée quatre ou cinq fois assister à leurs shows à Paris, j’ai pris place dans le poulailler et j’ai eu l’impression d’être dans leur salon. À 18 ans, l’envie de faire pareil me chatouillait plus que ça. » Il passe par « Graines de star » en 1997 pour se faire connaître. « J’ai 21 ans, je suis au Pavillon Baltard et je sais que c’est là que je veux être. Mais comme on dit en politique, les ennuis commencent une fois élu ! »

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Jérôme Commandeur in his “Magical World”

©Canal+

“La première fois que j’ai vendu, j’avais les larmes aux yeux”

De spectacle en spectacle, Commander imposera néanmoins son caractère de vanneur brillant, un peu mal à l’aise avec son physique, mais qui sait appuyer là où ça fait mal. Parmi ses contemporains, Florence Foresti – la patronne – ne tarit pas d’éloges sur son ami, impressionnée par ses emportements ainsi que par son côté perfectionniste. « Mon truc, c’est que j’ai toujours eu l’impression d’être au bon endroit au bon moment. Je me souviens avoir joué mon premier concert à Paris dans une salle de 35 places. La première fois que j’ai vendu, j’avais les larmes aux yeux, c’était vraiment là où il fallait être. »

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Depuis, il a rempli le Zénith, présenté les Césars, joué dans de nombreuses comédies et réalisé deux films. Voudrait-il faire un pas de côté ? Vers le cinéma d’auteur, qui ne l’a jamais séduit ? «Je n’ai pas du tout ce complexe. Mais si cela m’arrive, je serais ravi… » Il tourne actuellement son troisième long métrage, « Tu n’as pas changé », l’histoire de quatre copains de lycée qui se retrouvent, avec Vanessa Paradis, Laurent Lafitte et François Damiens. . C’est une réflexion douce-amère, explique-t-il, sur ses années 1990, celles où tout lui semblait impossible, où la vie d’artiste lui semblait un monde à part, intouchable. Un monde magique, en quelque sorte.

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« Le monde magique de Jérôme Commandeur », à partir du 18 décembre sur Canal+.

© Canal+

 
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