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Nestlé devrait envisager d’arrêter la production de l’eau minérale Perrier, suggère l’ARS Occitanie

La contamination ponctuelle de la Source utilisée pour produire le Perrier ne permet pas une exploitation à long terme de l’eau minérale, selon les autorités sanitaires.

Pris dans un scandale pour avoir utilisé des traitements interdits sur ses eaux « minérales », Nestlé Waters devrait « se remettre en question stratégiquement » sur un autre « utilisation alimentaire » de son site de conditionnement Perrier, selon un bilan de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie révélé ce lundi 16 décembre par Radio et Le monde .

Depuis janvier, la filiale française du géant suisse fait l’objet d’une polémique concernant son utilisation, dans le passé, de traitements de désinfection de ses eaux minérales, qui ne sont pas dangereux mais interdits pour les eaux minérales, qui doivent avoir une qualité naturelle qui permet de s’en passer. Ces conditions sont de moins en moins réunies sur les sites de production d’eau minérale de Nestlé Waters, qui a dû arrêter l’exploitation d’un de ses forages sur son site de conditionnement Perrier à Vergèze (Gard) en avril après la découverte de bactéries d’origine fécale. Dans un rapport daté du mois d’août, l’ARS d’Occitanie a jugé que ces “contamination bactérienne”eh bien, ça “ponctuel”sont “inacceptable pour l’eau minérale naturelle”. Par exemple, Nestlé Waters est propriétaire de la marque Maison Perrier, qui ne bénéficie pas de l’appellation eau minérale et peut donc faire l’objet de traitements de désinfection.

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Microfiltration « non réglementaire »

Selon les deux médias, l’ARS Occitanie avait conclu en août à l’arrêt du recours à certains traitements non autorisés, parmi lesquels des lampes UV et des filtres à charbon, sur le site de Vergèze. En revanche, elle a estimé que la microfiltration, dont la réglementation a été assouplie par le gouvernement en 2023, n’est pas une solution. « non réglementaire » en ce sens qu’elle a un « effet désinfectant prouvé ». Le rapport mentionne également un « risque virologique »les microfiltres n’ayant pas « effet de rétention sur les virus »selon Radio France et Le monde.

« Nous exploitons le site de Vergèze dans le cadre fixé par les autorités et sous leur contrôle »a réagi Nestlé Waters, qui ne souhaite pas commenter le rapport avant sa version définitive. Le sénateur socialiste Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les pratiques des fabricants d’eau en bouteille, a discuté lundi d’un rapport. « accablant pour » Nestlé Eaux, “mais aussi pour le gouvernement du Borne, qui a validé un plan de transformation qui reste […] illégal”.

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