CONTREPOINT – Avoir rêvé il y a trente ans de rassembler « de Barre à Delors » n’apporte pas la garantie de savoir constituer une équipe capable de gouverner aujourd’hui.
Pour François Bayrou, l’heure des concertations a commencé. Il aimerait qu’il ne s’agisse pas de négociations. Mais parviendra-t-il à l’éviter ? Le centriste s’est depuis longtemps converti à une lecture des institutions d’une stricte orthodoxie gaullienne. Le gouvernement ne peut pas être l’émanation des bilans de l’Assemblée nationale, et encore moins le fruit d’un accord avec les partis.
Bayrou souhaite que les ministres soient choisis uniquement sur des critères de compétence. Mais la réalité le lui rappelle déjà. Les Républicains de Laurent Wauquiez ou encore la Renaissance de Gabriel Attal attendent des garanties pour maintenir leur participation. Tandis que les socialistes conditionnent leur non-censure à une série d’exigences (pas de loi sur l’immigration, suspension de la réforme des retraites, etc.).
Le premier allié
Maître des mots pour plaider la « réconciliation » au nom de l’intérêt supérieur du pays, le nouveau premier ministre doit faire preuve de talents très concrets de négociateur…
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