Lorsque le PFL s’installe pour la première fois à Lyon, le spectacle est grandiose. Malgré la présence du prospect belge Habirora et du Lazy King Abdoul Abdouraguimov, la véritable star de ce samedi 14 décembre était Cédric Doumbè. Le célèbre combattant de MMA a d’abord accordé des contrats à des combattants français, puis a laissé ses fans décider de son avenir.
Sans combat, Cédric Doumbè a fait le show. Présent à la LDLC Arena de Lyon ce samedi soir pour le PFL Europe 2024, le célèbre combattant franco-camerounais de MMA a laissé ses gants pour enfiler dans un premier - la casquette de recruteur. Et oui, il y a eu un événement dans l’événement. Entre les quatre finales européennes 2024, trois combats 100 % français ont été organisés, où l’objectif était de gagner avec style pour impressionner « The Best » et décrocher un contrat au PFL Europe.
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Trois contrats attribués
Avant le début de son événement baptisé « Doumbè décide », la star française du PFL a d’abord fait une entrée furtive dans la salle lyonnaise. Balai à la main (en référence à son combat perdu contre Baki à cause d’une écharde), il entre dans l’octogone pour expliquer son concept : « D’abord, je vais me mettre à la place d’un entremetteur, puis d’un promoteur, puis d’un fan de choisir quel combattant nous impressionnera. Nous avons besoin d’un spectacle avant et pendant le combat.
Après avoir supervisé les trois combats pour se faire une idée du nombre de contrats à aborder, « The Best » est revenu dans la cage avec deux contrats… pour trois gagnants. « Duragrin, Campanella et Giudice, j’ai adoré vos combats, mais il n’y en a que deux. Vous avez fait du bon travail. Surtout, il y a eu une finition, Campanella, indéniablement tu mérites ce premier contrat”, annonce la star.
Auteur d’un sans-faute pendant le combat et même avant, le deuxième contrat a été attribué à Mathys Duragrin. « Salvo (Giudice), tu as passé tout ton combat au sol. Vous avez fait Khabib, mais vous n’êtes pas Khabib. Duragrin tu as fait du sale. Vous avez montré que vous étiez joueur à la pesée, lors de votre entrée (il a conquis la salle avec Charles Aznavour) et à la fin, il nous a offert un Max Holloway… sans la touche finale. Nous sommes tous d’accord sur le fait que Mathys Duragrin le mérite. ajoute-t-il.
Sans contrat malgré sa victoire, Salvo Giudice est quand même reparti avec le précieux sésame. « Les gars, je veux faire quelque chose. J’ai décidé, mais c’est à vous de décider maintenant. Est-ce qu’on lui donne ce contrat», dit-il, une proposition validée par le public qui a poussé pour le Français qui a réalisé ce samedi soir son premier combat professionnel.
Une pluie de KO
En plus de cet événement extraordinaire « Doumbè décide », la carte de ce PFL Lyon a pu compter sur de très grosses finalisations, dans des combats à fort enjeu. Sur les quatre ceintures européennes en jeu, aucune finale n’a été décidée. A commencer par le TKO express de la Polonaise Paulina Wiśniewska… en 20 secondes, puis l’étranglement arrière de Zendeli au premier round.
Kaszuba a ensuite terminé son adversaire au quatrième tour avec un sol lourd et un livre pour s’emparer de la ceinture des poids légers (-70 kg). Mais le véritable régal de cette soirée reste l’affrontement entre le virevoltant Anglais McGrillen et l’Allemand Luster. Après trois renversements infligés, McGrillen éteint la lumière de son adversaire d’un autre coup de dessus de son puissant bras arrière. Un combat qu’Anthony Lopes, présent à la LDLC Arena, a beaucoup apprécié.
Masterclasses d’Habirora et Abdouraguimov
Face au public lyonnais, l’espoir belge Patrick Habirora a joué gros pour son cinquième combat professionnel. Déjà auteur de trois KO dès le premier tour, le combattant de 23 ans avait une réputation à tenir, face au plus gros défi de sa carrière. Acclamé dès son entrée par le public, le « bombardier belge » ne perd pas de - et évalue rapidement la distance pour préparer sa frappe. Une stratégie payante lors des deux premiers tours, qui a contraint son adversaire, condamné à finaliser le combat pour gagner, à surjouer lors du dernier tour. Au cours d’une séquence, le Suisse Safta se découvre et la sanction est directe. Sur un gros contre, crochet du droit, Habirora trouve le menton de son adversaire qui tombe directement inconscient.
Si Lyon était en folie après la démonstration du « bombardier belge », le spectacle n’était pas terminé, puisqu’Abdoul Abdouraguimov est resté. Le Franco-Russe affrontait un ancien combattant de l’UFC, Laureano Staropoli, coaché par l’entraîneur d’Ilia Topuria. Conscient des capacités du Daghestan sur le terrain, l’Argentin s’est montré assez passif lorsque le combat restait debout. Le Lazy King en profite pour marquer ses strikes et réussir à marquer des takedowns à chaque round. Sur le terrain, Abdouraguimov a frôlé la soumission à plusieurs reprises, mais ce fut finalement une victoire par décision unanime du Lazy King.
Abdouraguimov, Jake Paul, Baki… Doumbè a aussi évoqué son avenir
Et ce n’est pas fini… le spectacle de Doumbè a continué. Présent pour la troisième fois dans l’octogone, le Franco-Camerounais a « laissé le choix » au public pour déterminer qui sera son prochain adversaire. Si les deux premiers noms, Abdoul Abdouraguimov et Jake Paul, ont été hués par les fans, lorsque Baki s’est affiché sur l’écran géant, le public a montré davantage son envie de voir cette revanche. «Je veux voir ça aussi. 2025, vous verrez ce combat, faites du bruit pour Doumbè contre Baki 2», a lancé l’ancien nonuple champion de kickboxing.
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