la préfecture place l’archipel en vigilance orange, les écoles fermées vendredi et samedi

Dès ce vendredi 13 décembre, la préfecture de Mayotte place l’île en vigilance orange. La fermeture des écoles jusqu’à samedi a également été annoncée. Les autorités locales alertent sur des conditions météorologiques difficiles en mer et appellent la population à la plus grande vigilance.

Toutes les écoles resteront fermées ce vendredi 13 décembre et samedi 14 décembre à Mayotte. L’archipel a également été placé, dès vendredi 7 heures du matin, en alerte cyclonique orange à l’approche de Chido. L’épisode météorologique devrait toucher le département français de l’Océan Indien ce week-end.

Dans sa dernière newsletter, Météo-France rapporte que le cyclone Chido se situe actuellement dans l’océan Indien à 920 kilomètres des côtes de Mayotte et se déplace à une vitesse de 22 km/h.

“Le système devrait passer à proximité de l’île et une dégradation des conditions météorologiques est attendue à partir de samedi matin avec des vents forts, de fortes pluies et d’éventuelles submersions marines”, précise Météo France.

Reporter les sorties en mer

La préfecture a placé l’archipel en pré-alerte cyclonique ce mercredi 11 décembre, n’excluant pas la possibilité que le cyclone passe au plus près de Mayotte. Elle appelle notamment à reporter toutes les sorties en mer de vendredi soir au dimanche prochain, à s’approvisionner en eau et en nourriture et à rentrer ou réparer les obstacles susceptibles de constituer des dangers.

Une quarantaine de pompiers de La Réunion et 70 militaires de la sécurité civile doivent également arriver vendredi à Mayotte, a annoncé le sénateur Saïd Omar Oili sur sa page Facebook.

Les cicatrices du passé encore bien présentes

Mayotte est relativement épargnée par les cyclones, le dernier d’importance remontant à décembre 2019 avec le passage de Belna. Environ 15 000 résidents ont été hébergés à titre préventif dans des centres d’hébergement, mais le cyclone n’a pas causé de dégâts majeurs.

De nombreux Mahorais gardent cependant le souvenir de Kamisy, en avril 1984, époque où les habitations étaient majoritairement construites en matériaux végétaux. Il y a eu un mort et d’importants dégâts matériels.