Invité de BFM-TV et RMC ce jeudi matin, l’eurodéputé Place publique, tête de liste du Parti socialiste aux dernières élections européennes, a félicité le « des mouvements dans la classe politique »ces derniers jours. Que ce soit le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui a appelé mardi à “accepter les compromis” et le « concessions réciproques » ou encore Emmanuel Macron qui a réuni toutes les forces politiques, hors RN et LFI.
« Enfin, nous prenons au sérieux les résultats des élections législatives du 7 juillet. Qui a gagné le 7 juillet ? C’est le front républicain, le refus de donner les commandes à Le Pen et Bardella”a estimé l’eurodéputé. De l’or pour M. Glucksmann, depuis le second tour des élections législatives« Nous n’avons absolument pas respecté le front républicain. Comme si on avait gagné à gauche, comme si on pouvait continuer comme avant du côté d’Emmauel Macron”il a déploré. «Le résultat, c’était de donner les clés à Marine Le Pen»qui a précipité la chute de Michel Barnier en votant la censure, a ajouté l’élu.
Pour M. Glucksmann, il existe désormais « une opportunité de changer les méthodes politiques et notre rapport au pouvoir ». « Dans d’autres démocraties européennes, quand nous sommes dans une situation comme celle-ci, il y a des discussions sur la manière de trouver une majorité »qui appelle les dirigeants politiques à « accepter de parler avec des personnes avec qui [ils ne sont] pas d’accord ».
Alors que l’Assemblée nationale est aujourd’hui divisée en onze groupes parlementaires et trois blocs à peu près équivalents, M. Glucksmann concède que jusqu’à la prochaine élection présidentielle “il n’y aura pas de grande soirée”avec des réformes importantes, faute d’accord politique mais la gauche doit “gratter, arracher le progrès”. Il rejette également l’ambition de La France insoumise de pousser Emmanuel Macron à démissionner pour permettre une élection présidentielle anticipée. « Pour obtenir sa démission, va-t-on plonger dans le chaos ? Une censure, deux censures, trois censures… Pendant ce -, l’économie s’effondre, le pays n’est pas gouverné, les agriculteurs ne parviennent à s’entendre avec personne. Alors qu’est-ce qu’on fait ? »il a demandé.
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