Dès ce 13 décembre, et tous les 13 du mois à venir, des actions seront organisées pour faire entendre la voix des travailleurs. Et même si rien n’est encore sur la table, les syndicats dénoncent déjà des mesures qui s’annoncent particulièrement austères et qui risquent d’exacerber les inégalités et de fragiliser davantage les travailleurs.
Augmentation de la TVA sur les produits essentiels ; accès restreint aux pensions minimales; flexibilité accrue du travail, destruction des services publics… autant de mesures qui, combinées au gel des salaires et à une réforme de l’indexation, sont perçues comme un « bain de sang social » par les syndicats. Alors que selon eux, les grandes fortunes et les multinationales semblent épargnées par ces réformes.
Pendant ce -, Bart De Wever, reconduit dans ses fonctions d’entraîneur, a dû revoir sa méthode et c’est au petit trot qu’il s’est remis au travail. L’objectif affiché d’obtenir une réussite avant la fin de l’année, voire avant Noël pour les plus optimistes, va-t-il donc se heurter à la contestation sociale ?
Si l’on sait que l’influence des syndicats sur le monde politique et patronal s’érode progressivement, (NDLR : bien aidé par le pouvoir judiciaire qui joue un rôle croissant dans les conflits sociaux)on sait aussi qu’ils ont encore une capacité de mobilisation importante. Dans ce contexte, une question se pose : le futur gouvernement de l’Arizona sera-t-il capable de concilier ses objectifs budgétaires avec les revendications sociales, ou la Belgique s’apprête-t-elle à vivre un inévitable choc social ? La réponse à cette question sera donc un indice sur la nature des cadeaux trouvés sous l’arbre des ouvriers.
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