Dès les premières pages de son livre, Patrick Sébastien se décrit comme un « beau gosse sympathique » et assume pleinement cette étiquette. “Ça me va très bien”, a-t-il confié, tout sourire, avant de préciser : « Il faut choisir entre respectabilité et popularité. J’ai choisi la popularité ». Une image qu’il revendique, tout en mettant en avant une autre facette de lui : “J’aime passer du léger au profond, des ‘Sardines’ à un livre comme celui-cia“.
Pour lui, la vie médiatique est une mascarade où tout le monde porte un masque : « Je suis un artiste, je fais beaucoup de choses différentes. La caricature me fait rire, mais derrière le masque, il y a l’homme. ».
Les grandes rencontres de sa vie
Céline Dion, Jean Dujardin, Albert Dupontel… Patrick Sébastien a croisé la route de nombreuses personnalités marquantes. Céline Dion, par exemple, n’avait que 16 ans lorsqu’il lui a offert sa première scène à l’Olympia en 1984. « Elle était ambitieuse, elle voulait être une grande chanteuse, mais elle n’imaginait pas devenir la plus grande du monde. Aujourd’hui, on peut se demander : l’ambition vaut-elle le prix qu’elle a payé ? « .
Sur Jean Dujardin, rencontré bien avant son Oscar, il confie : « Je l’ai vu jeter des seaux d’eau sur scène avec son groupe de ‘We, That’s Us’. Quelques années plus tard, je l’ai vu recevoir son Oscar. Mais cette gloire vient avec la solitude, Il me l’a dit lui-même : ‘Je suis dans une prison d’or.’
Une transmission indispensable
Au-delà des rencontres, Patrick Sébastien se dit fier d’avoir été un « passager » pour de nombreux artistes, comme Albert Dupontel. « Un soir, après avoir reçu tous ses Césars, il m’a envoyé un message me disant : ‘Tout a commencé avec toi.’ Ces mots sont ma véritable Légion d’honneur. Aujourd’hui encore, il continue de soutenir de nouveaux talents, comme Sarah, une imitatrice prometteuse.
Avec « Le Carnaval des Ambitieux », Patrick Sébastien signe une nouvelle œuvre entre souvenirs, portraits et réflexions. « Ma plus grande satisfaction ? Ayant reçu des messages de personnes qui me disent : ‘Grâce à votre livre, je n’ai pas mis fin à mes jours.’ C’est plus important que tout.conclut-il.
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