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facile à Salzbourg, le PSG réduit (un peu) la pression

DÉCRYPTION – Relancés dans la course à la qualification, les Parisiens ont à peine tremblé sur le terrain face à une faible équipe autrichienne mardi. Air.

Le train est arrivé à l’heure. Modestes 25èmes au classement de la Ligue des Champions avant la sixième journée, avec quatre petits points et seulement trois buts, les Parisiens disputaient un match de «importance vitale» à Salzbourg, précise Luis Enrique. Sachant qu’ils devront affronter Manchester City (22 janvier) au Parc et Stuttgart (29 janvier) en Allemagne lors des deux dernières journées, il valait en effet mieux s’imposer en Autriche. D’autant que des rumeurs de dissensions entre joueurs et staff commençaient à émerger et que la confiance semblait érodée, à l’image des derniers matches de Ligue 1 (nuls contre Nantes et Auxerre), avec une inefficacité malsaine. Bref, le « halo de négativité »une formule chère à « Lucho », était visiblement épaississante. En s’imposant facilement 3-0 mardi, Paris a pris une bouffée d’oxygène.

Il y a en effet beaucoup de bonnes nouvelles et de bonnes notes. A commencer par le classement. Certes, le PSG ne fait pas un bond spectaculaire : avec ce succès, le deuxième cette saison en C1, les Rouge et Bleu grimpent… d’une place. En attendant la suite de la sixième journée, Marquinhos et compagnie sont 24èmes. Ces trois points feront peut-être la différence à l’arrivée même si “Nous ne savons pas combien de points et de buts il faudra pour se qualifier”comme le souligne Luis Enrique. Une chose est sûre : sans succès à la Red Bull Arena, c’est devenu très, très compliqué.

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Bonnes nouvelles

Pour le reste, le Paris Saint-Germain peut se réjouir d’avoir retrouvé Lucas Hernandez, entré en jeu en seconde période. Une première depuis sa blessure au genou, le 1er mai. Sur le plan individuel, Gonçalo Ramos est devenu le premier attaquant parisien à trouver le chemin du but en Ligue des champions cette saison, et même depuis Kylian Mbappé contre le Barça en avril dernier. Achraf Hakimi continue d’évoluer à un très haut niveau. Buteur, Nuno Mendes profite pleinement de la liberté que lui accorde actuellement Luis Enrique. “Il apporte beaucoup”note Luis Enrique, justifiant sa sortie en seconde période par “un coup reçu, mais ce n’est rien de grave”.

Parmi les bonnes nouvelles, il y a aussi le bon retour de Désiré Doué, passeur décisif et auteur de son premier but parisien, le troisième pour son équipe mardi soir. « Une œuvre d’art » dit Luis Enrique, estimant que l’ex-Rennais “a amélioré la performance de l’équipe (…) même s’il n’a pas évolué à son poste”. Il a effectivement joué en faux 9, en remplacement de Gonçalo Ramos.

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Je pense que ça va cliquer.

Bradley Barcola

Et sur le plan collectif, Paris n’a pas tremblé. Facile. “Nous avons été bons dès la première minute, concentrés et nous méritions de gagner”comme l’a indiqué Luis Enrique, jugeant que « L’attitude défensive était exceptionnelle. L’adversaire a eu très peu d’occasions.. Chômage technique pour Gigio Donnarumma. Pour l’attaque, Paris “J’aurais pu marquer plus de buts”l’admet Luis Enrique, mais ses joueurs en ont marqué trois, une première depuis Toulouse le 22 novembre (3-0). Et une première depuis Barcelone (4-1) en C1. « Un clic ? Je pense que ça va cliquer. Nous étions en difficulté devant le but adverse depuis quelques matchs. Marquer trois buts à l’extérieur, c’est très bien et j’espère que cela continuera.note Bradley Barcola, réfutant l’idée d’un blocage. “Non, mais on s’est posé beaucoup de questions”il glisse.

Bref, le compte est bon à tous les niveaux. Un bémol cependant : le Red Bull Salzbourg n’a rien d’un éclair de guerre. Et ce n’est rien à dire… Paris était sérieux, Ramos et Doué pouvaient sourire et ce match a fait baisser la pression. Mais il n’y a aucune raison de sombrer dans l’euphorie ou d’imaginer que tout s’arrangera désormais étant donné le faible niveau de l’opposition. Cinquièmes de leur championnat et battus pour la cinquième fois en six matches de Ligue des Champions, les Autrichiens n’ont pas le niveau.

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La « petite équipe » de City dans le viseur

D’ailleurs, même Luis Enrique n’a pas eu le cœur de sauter au plafond mardi soir. Roi de la contre-attaque, le technicien espagnol a assuré que le PSG ne l’a pas fait “Je n’ai pas fait de meilleur match que contre le PSV Eindhoven ou l’Atlético Madrid, le match était pire”. Relancé, l’ancien entraîneur du Barça a précisé : “De toute façon, il ne va pas mieux, les statistiques le montrent, on a eu moins d’occasions de marquer”. Par exemple, on s’est énormément ennuyé pendant les 20 premières minutes de la seconde mi-- et Paris a encore une fois péché par manque de réalisme lors du premier acte. « Des choses à améliorer ? Bien sûr. Cette équipe doit progresser dans tous les domaines »explique Luis Enrique, assurant que “ce résultat renforce l’équipe” avant d’affronter « City, une toute petite équipe ». C’était ironique. Chaque jour suffit à sa punition.

 
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