10,8 millions : c’est le nombre d’entrées cumulées par Un petit quelque chose en plus fin novembre. La comédie d’Artus, qui met en scène un duo de voleurs en fuite qui se cachent dans une colonie de vacances pour adultes handicapés, est devenue la 9e film français le plus vu de l’histoire, juste derrière Le Corniaud de Gérard Oury (11,7 millions de spectateurs).
Alice Belaïdi sur le tournage difficile deUn petit quelque chose en plus
Ravie de l’incroyable succès du film qui a même propulsé toute l’équipe sur le tapis rouge du Festival de Cannes en mai dernier, Alice Belaïdi ne cache pas que le début de cette grande aventure n’a pas été si simple. Invité lundi‘En aparté sur Canal+, l’actrice a expliqué avoir eu du mal à se faire accepter par Marie Colin, l’une des actrices handicapées du film. “On ne se regarde pas du tout, on mange des tartes l’un pour l’autre. Marie ne pouvait pas me virer. Elle ne voulait définitivement pas de moi là-bas. Je pense qu’elle voulait me jouer. Elle était jalouse. Je pense qu’elle est tombée un peu amoureuse d’Artus, donc elle était un peu jalouse parce que j’ai joué un peu son amour dans le film.a expliqué l’actrice à Nathalie Lévy. “Quand j’étais au combo, le petit écran derrière la caméra, elle mettait des tartes genre sors de là”a poursuivi l’actrice, avouant que si la situation l’a amusée la première semaine, ce n’était plus le cas par la suite. “La deuxième semaine, ça a commencé à être dur et ça m’a énervé de ne pas pouvoir créer de lien avec elle. Sur le plateau, c’était compliqué parce que je devais la gérer un peu mais elle ne voulait pas que je la touche.
Ce jeu de rôle qui a détendu les relations sur le tournage du film d’Artus
Tiraillée entre son envie de se rapprocher de Marie et son envie de «ne la force pas » et ne pas être “ultra-intrusif», Alice Belaïdi a trouvé la solution à son problème grâce aux conseils de son père. Cette dernière lui propose, lorsqu’elle lui parlera de ses ennuis, de jouer avec Marie. “Je lui réponds : ‘Mais tu es drôle, elle me met des tartes à la gueule, ça va être compliqué'”. Le lendemain, Alice Belaïdi tente sa chance en apercevant Marie avec une poupée. Elle lui a demandé de jouer à papa et maman, ce que son partenaire a accepté. “Elle m’a dit : ‘D’accord, je suis la maman, Artus le papa et toi le bébé'”. C’est ainsi qu’est née une belle amitié qui perdure encore aujourd’hui. “Elle m’appelle cinq fois par jour. Elle est devenue mon amie, je suis devenue la sienne. C’est quelqu’un de très important dans ma vie et elle compte beaucoup pour moi. Je sais que son amour est pur et sincère »conclut Alice Belaïdi dans En aparté.
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