L’actrice, en ébullition depuis le début du procès lundi, s’est soudainement levée alors que le cinéaste accusé d’agression sexuelle affirmait avoir tenté de la protéger lors de ses débuts au cinéma.
Publié le 12/10/2024 14:25
Mis à jour le 12/10/2024 14:56
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“Mais tais-toi.”» s’est exclamée Adèle Haenel, mardi 10 décembre, à l’adresse du réalisateur Christophe Ruggia, jugé devant le tribunal correctionnel de Paris pour l’avoir agressée sexuellement entre 12 et 14 ans. Tandis que le cinéaste affirmait à la barre qu’il avait tenté de la protéger. Lors de ses débuts au cinéma, l’actrice s’est soudainement levée, frappant ses mains sur la table devant elle, avant de pousser ce cri et de quitter la pièce. audience.
Adèle Haenel, aujourd’hui retraitée du cinéma, venait de faire une courte déclaration à la barre. « Qui se souciait de l’enfant ? Attaquer des enfants comme ça n’arrive pas. Cela a des conséquences. Personne n’a aidé cet enfant »» déclara-t-elle, la voix tremblante. Le tribunal a alors appelé Christophe Ruggia, lui demandant de réagir. Le réalisateur de 59 ans a assuré avoir tenté d’aider la jeune adolescente, notamment dans sa vie. “au collège” où on pourrait se moquer d’elle. “Je lui ai dit de prendre un pseudonyme”a-t-il lancé, avant d’être interrompu par le cri d’Adèle Haenel.
Après une absence d’environ une demi-heure, l’actrice est revenue dans la salle d’audience, assise, visage fermé, au bout du banc des parties civiles. Lundi, au premier jour du procès, elle avait déjà interrogé le réalisateur. « Vous êtes un grand menteur, Monsieur Ruggia »lui a-t-elle dit, se référant aux propos de l’accusé, qui a qualifié ses accusations de « pur mensonge ».
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