Des étudiants confinés, un établissement bouclé… pour une fausse alerte. Un dispositif de sécurité s’est déclenché ce lundi matin dans un lycée du Gard, après qu’un étudiant a signalé l’intrusion d’une personne qui aurait été armée. Après vérification, la police a finalement constaté qu’aucun individu extérieur n’était entré, mais que l’homme identifié comme suspect était en réalité… le CPE de l’établissement.
Après l’alerte déclenchée par un élève, les lycéens ont été confinés alors qu’ils vérifiaient la sécurité du lycée Jean-Baptiste Dumas. Progressivement, le doute s’est “levé sur une éventuelle intrusion d’une personne extérieure à l’école”, a indiqué la préfecture du Gard, assurant que les forces de l’ordre sécurisaient les lieux et que les élèves n’avaient rien à craindre. Contactée par Le Parisien, elle réaffirme qu’aucun individu suspect n’a été identifié dans l’établissement, sans apporter plus de précisions.
Selon une Source policière, il s’agissait en réalité du CPE de l’établissement, qui portait un téléphone portable dans sa poche. C’est ce détail qui semble avoir induit en erreur l’étudiant qui a déclenché l’alerte : il croyait y apercevoir une arme.
Selon France 3 Régions, c’est une étudiante qui a signalé à la police tôt ce matin, vers 7h45, la présence d’une personne armée, munie d’un pistolet de type revolver, qui se trouvait alors selon elle enfermée à l’intérieur du lycée. école. Selon le site, elle n’a en effet pas reconnu le CPE, nouveau dans l’établissement depuis trois semaines. Sans pouvoir apporter de précisions à ce sujet, la Source policière contactée par Le Parisien évoque seulement une erreur d’appréciation concernant le port d’arme.
Une spectaculaire alerte intrusion a retenti pendant deux heures dans le lycée, avant que le calme ne revienne et que la police ne reparte vers 10h20, rapporte Midi Libre. Aucune arme n’a été trouvée. D’autres établissements environnants ont également été confinés par mesure de sécurité, tandis que la police est intervenue.
Selon France 3 Régions, la police d’Alès est intervenue avec le renfort de la BAC et de la Section d’Intervention de Nîmes. Un périmètre de sécurité avait été établi autour de l’établissement, souligne France Bleu.
Les autorités appellent désormais à ne pas répandre de fausses rumeurs sur la sécurité de l’établissement. “Contrairement aux nombreuses fausses informations et vidéos apparues sur les réseaux sociaux, il n’y a pas eu de prise d’otage dans l’établissement”, a déclaré le commissaire alésien Emmanuel Dumas, cité par Midi Libre. Selon le journal, des vidéos montrant un ou plusieurs hommes armés présentés comme se déplaçant dans le lycée avaient circulé, mais elles se sont révélées fausses.
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