N’importe qui le considérerait comme mort Atlético quand Juanlu marqué 1-3 d’un bon Séville à la 57e minute. Mais il ne faut jamais penser à cela avec une équipe de Siméoneavec qui on ne cesse de croire… et d’essayer. C’est pourquoi l’entraîneur n’a cessé de demander la tête à ses joueurs et de faire tourner le jeu même dans les arrêts de jeu, avant de chambouler la rencontre. Métropolitain. C’est pourquoi il n’a pas hésité à laisser le vert au sommet, conscient qu’il était le seul à pouvoir réaliser un doublé de nulle part. Et faire confiance à un Linoqui après une saison désastreuse, est revenu à son niveau avec un superbe but et une passe décisive.
Sorloth revit la nuit lilloise
Si l’Atlético a perdu au Metropolitano contre Lille, c’est en grande partie à cause des trois buts manqués de Sorloth avant la remontée. Son premier quart d’heure hier était un « déjà-vu ». Sa première tête au cœur de la surface a trouvé une belle réponse de la part d’Álvaro Fernández, la deuxième a touché les pieds du gardien et la troisième, alors qu’il manquait le but en voyant comment il plongeait, n’a même pas fini.
Le plus Atleti Atleti serait avec onze Giulianos
Ce n’est pas le meilleur, ni le plus technique ni le plus fin, mais c’est celui qui incarne le mieux l’ADN de l’Atlético et celui de Simeone. Il soulève simplement l’équipe, les tribunes et fait en sorte que les défenseurs n’aient pas une seconde de tranquillité d’esprit. Plus une balle est impossible, plus il trouve d’arguments pour la combattre, chaque perte est la plus grande motivation pour récupérer la balle et chaque jeu partagé lui tombe toujours amoureux car il y met plus d’énergie que quiconque. Il est unique même lorsqu’il part au sprint lorsqu’il voit la planche à remplacer. C’est l’âme.
De Paul « fait taire » le Métropolite
N’oublions pas qu’il y a à peine un mois, De Paul était reçu au sifflet par ses fans. Les paroles de Simeone samedi, selon lesquelles tout ce qui peut se passer au club dépend de lui-même, ne l’ont pas non plus été le cas. Il avait déjà marqué à Valladolid, marqué et délivré deux passes décisives à Cáceres et la première fois, lorsqu’on lui a demandé quoi faire avec le ballon, il a marqué un but de classe mondiale. Evidemment, les tribunes sont souveraines, mais l’Argentin ouvre le débat pour savoir s’il a toujours raison…
Séville marche… jusqu’à ce qu’elle s’envole
Après avoir commis un harakiri la saison dernière lors de son passage à Las Palmas, García Pimienta a perfectionné sa proposition. Il continue avec la défense avancée et avec l’idée d’attirer son rival pour trouver des espaces. Mais cette fois, il l’a très bien fait. Marcher pendant que les défenseurs passent le ballon, mais voler du milieu du terrain vers l’avant dès qu’ils voient la possibilité de lancer une contre-attaque. C’est ainsi qu’est arrivé le deuxième, avec Kike Salas plus que Llorente et Isaac Romero plus que Giménez, et c’est ainsi que le troisième pourrait arriver. Et en plus de ça, il a Lukebakio, comme on le voit dans le premier.
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