Surprise dans les Ardennes : le Rassemblement national (RN) a perdu la 1 dimanche 8 décembreconcernant circonscription l’a emporté en juillet, au profit de l’ancien député de la majorité macroniste, désormais sans étiquette. Des élections législatives partielles y ont été déclenchées en raison de la démission en octobre du député RN Flavien Termet, brièvement le plus jeune député de l’Assemblée. L’ancien député Lionel Vuibert a remporté le second tour avec 50,9% des voix, soit 372 voix d’avance sur le candidat RN Jordan Duflot. L’abstention s’élève à 69% des inscrits, soit une très légère baisse par rapport au premier tour.
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Même si les élections partielles sont rarement à l’avantage du Rassemblement national, la circonscription s’est montrée très favorable à l’extrême droite. Au premier tour, Jordan Duflot comptait 14 points d’avance sur son adversaire, qui pouvait néanmoins espérer le soutien des électeurs des Républicains (16 % au premier tour) et du Nouveau Front populaire (10 %). Leurs candidats n’avaient cependant pas donné d’instructions de vote.
Dans cette configuration serrée, le RN a tenté de faire la différence en envoyant son populaire président Jordan Bardella, lors d’une conférence de presse aux côtés de Jordan Duflot, mardi 3 décembre. L’extrême droite espérait ainsi mobiliser un électorat à peine présent lors du premier tour. . Mais cela ne suffisait pas.
Campagne discrète
Lionel Vuibert, 56 ans, avait été député de circonscription entre 2022 et 2024, élu sous l’étiquette de la majorité présidentielle et membre d’Agir ! parti, qui regroupe d’anciens élus de droite. Cette fois, il s’est présenté sans étiquette et a dit au Monde veulent siéger parmi les non-inscrits. L’homme porte un nom connu dans les Ardennes, son père ayant été député pendant deux mandats et maire de Rethel, commune de la circonscription, et sa mère conseillère d’un village voisin. Il est directeur général des centres de formation de l’Union des industries et métiers métallurgiques de Champagne-Ardenne (UIMM).
Le candidat de droite a fait campagne, entre les deux tours, pour condamner la motion de censure votée par le Rassemblement national avec la gauche, qui a conduit au renversement du gouvernement de Michel Barnier. Il a fait la différence dans Charleville-Mézières, dont la moitié sud est couverte par cette circonscription, avec 60 % des voix. L’autre ville de la circonscription, Rethel, lui a donné 53 % des voix.
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